• Anicet Mani est un militant du MRC
• Il pense que la grève des enseignants est liée à la corruption
• Selon lui, il faut payer pour avoir un concours
Anicet Mani militant du Rdpc n’est pas venu de main morte dans une récente sortie. Sur sa page Facebook, le lieutenant de Paul Biya dénonce la corruption galopante comme étant l’une des raisons des grèves des enseignants. « La crise des enseignants est la conséquence de la corruption galopante dans nos administrations publiques. Il faut payer pour avoir un concours, il faut payer pour être intégré, il faut payer pour avoir son paiement si vous êtes un fournisseur de l'État, il faut payer pour avoir un agrément, il faut payer pour présenter un projet à un haut fonctionnaire ou à un membre du gouvernement, il faut payer si vous venez avec un investisseur pour les projets gouvernementaux, il faut payer pour avoir un bon de commande ou un marché, il faut payer pour avoir l'original de son diplôme, il faut payer... Il faut payer... », dénonce Anicet Mani militant du Rdpc.
Pour changer la donne, le consultant du Rdpc pense que « le grand défi pour l'émergence du Cameroun est la lutte sans merci de la corruption qui est devenu un état d'esprit, une attitude normale, une chose acceptable de tous et par tous » !
Cela fait plus de trois semaines ce lundi 7 mars 2022 que le collectif des enseignants réunis sous l’égide de OTS (On a trop supporté) grève dans plusieurs établissements publics du pays, principalement du secondaire. Ces enseignants réclament outre les meilleures conditions de travail, mais aussi l’annulation du processus de 2/3, les rappels des salaires ainsi que l’avancement des carrières.
En début de semaine, Paul Biya, le président de la République du Cameroun a ordonné ce lundi 7 mars 2022, le règlement effectif de cette affaire. L’information de la réaction de l’homme du 06 novembre 1982, est du Dr Patrick Philippe Rifoe, enseignant à l’université de Douala par ailleurs militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
« Paul Biya réagit au mouvement OTS. Le Chef de l’État a instruit avec effet immédiat le règlement de cette affaire dans le sens de la satisfaction des griefs légitimes posés par les enseignants. Mais il a aussi ajouté que les enseignants doivent également être sensibilisés sur la nécessité de ne pas porter préjudice aux élèves et de ne pas se laisser instrumentaliser », a posté le Dr Patrick Philippe Rifoe, qui lui aussi cite le Cabinet Civil de la présidence de la République (PRC).