•La grève dure depuis plusieurs jours
•Elle pourrait impacter négativement les examens officiels
•Le gouvernement doit résoudre dans l’urgence les problèmes des enseignants
Si cette grève des enseignants se poursuit, elle pourrait impacter négativement les examens et concours d’ici la fin d’année selon Me Lavoisier TSAPI. Cet homme politique, cadre du SDF qui appelle le gouvernement à résoudre dans l’urgence les problèmes des enseignants, pense que la proximité entre cette grève et les prochaines sessions d’examens ne sont pas de nature à assurer la sérénité de la communauté éducative. C’est la deuxième semaine de cessation des cours que les enseignants ont entamé hier lundi au Cameroun.
La grève des seigneurs de la craie a été reconduite pour quatre jours par le mouvement “On a trop supporté”. Au lycée bilingue de Bépanda, de DEIDO, d’Akwa Nord, au lycée d’Akwa, au lycée technique de Koumassi les enseignants ont suivi hier et ce mardi le mot d’ordre de cessation des cours, perturbant les activités scolaires.
Les enseignants dénoncent les lenteurs dans leur processus d’intégration, les défauts d’avancement, les retards dans la prise en solde entre autres. Pour un corps professionnel aussi sensible, tous les camerounais devraient se sentir interpelés pense de nombreux observateurs.
En dénonçant les détournements des budgets prévus pour répondre aux préoccupations posées par les enseignants mécontents, Pascal Charlemagne MESSANGA NYAMDING pense que le chef de l’Etat, responsable en premier des conditions de vie de ses concitoyens est pris en otage.
C’est à l’initiative d’un syndicat d’enseignants dénommé le mouvement On a trop supporté que la grève qui a abouti à la cessation des cours les établissements scolaires du secondaire a commencé. Depuis une dizaine de jours, le mot d’ordre paralyse les activités scolaires dans bon nombre de lycées et collèges à travers le Cameroun. Même si la grève n’est pas suivie dans les établissements des grandes villes. Les enseignants des métropoles craignent en effet d’être affectés dans les zones reculées.