• La police du 9è district est accusée d'avoir tué l'homme
• Ce dernier s'était rendu à la police sur convocation
• Il aurait été tabassé violemment pendant des heures
Les informations rapportées par un des rédacteurs de CamerounWeb dépêché surplace indiquent que l'homme a été convoqué par une voisine policière avec qui il a eue une dispute. Tout semble indiquer donc qu'il s'agit d'un abus de pouvoir.
Nzimo Bertin (le nom du jeune homme âgé de 36 ans), selon nos renseignements, s'est rendue au poste de police sur convocation de sa voisine policière suite à une dispute dans leur voisinage.
"Il aurait été battu et renvoyé chez lui, mais il est mort plus tard chez lui à Bonabéri", rapportent nos sources surplace.
A l'heure ou nous mettons cet article en ligne, la famille de Bertin et un groupe de jeunes et femmes manifestent devant le 9e district de police à Bonabéri. Avec eux, le corps du jeune homme.
La voisine policière qui a convoqué Nzimo Bertin est introuvable pour le moment. Certains annoncent qu'elle est en fuite.
Nzimo Bertin n'est malheureusement pas le seul Camerounais battu à mort par des hommes en tenue dans son propre pays. En juillet dernier, un gendarme a battu à mort un jeune homme dans la localité de Pouma, située dans le département de la Sanaga Maritime.
À en croire certains témoignages, la victime âgée d'environ 25 ans vivait dans ladite localité plus précisément à Ngopem avec sa jeune compagne depuis quelques moments. Le jeune couple a pris l'initiative de faire une culture de Manioc. Mais, selon certaines indiscrétions, le jeune aurait récolté et vendu le manioc sans partager l'argent de la vente avec sa copine.
Cette dernière a décidé de se venger. Elle fera donc appel à un gendarme que beaucoup soupçonnent d'être son amant afin qu'il intimide son mari afin d'obtenir sa part de la vente du manioc. Le gendarme en question s'appellerait Okala. Okala a arrêté le jeune homme, l'a battu jusqu'à ce que mort ne s'en suive.