Ils revendiquent entre autres le paiement des salaires des mois de juin, juillet et août de l’année en cours, ainsi que la délivrance de leurs attestations de travail en vue d’éventuelles recherches d’emplois.
Le torchon brûle entre le personnel et la direction de Amity international college de Douala.
Depuis quelques semaines, les enseignants de cet établissement scolaire secondaire situé à Bonapriso, Douala sont en grève. Pour cause, renseignent les grévistes, l’établissement qui fait partie d’un groupe d’écoles et collèges privés implantés dans plusieurs régions du Cameroun, a été vendu aux Turcs, conformément à un accord que le gouvernement turc a signé le 25 avril 2018 avec le gouvernement camerounais prenant le relais de ces établissements.
Mais les droits des enseignants de Amity international college de Douala restent impayés. Une situation qui provoque le courroux du personnel. « Nous revendiquons nos salaires et des dommages et intérêts parce que Amity international college de Douala est vendu sans que nous ne percevions nos droits », explique, très remonté Dzu Emmanuel Muah, porte-parole des grévistes. Au centre des revendications de ces derniers, le paiement de leurs salaires des mois de juin, juillet et août de l’année en cours, ainsi que la délivrance de leurs attestations de travail en vue d’éventuelles recherches d’emplois.
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A en croire les grévistes, des procédures ont été initiées afin de rentrer dans leurs droits au plus tard le 10 juin dernier. « On est allé à la délégation du travail, calculé tous les droits, une somme de 20 millions FCFA a été bloquée à la banque et il était question d’achever l’année scolaire avec la remise des bulletins aux élèves », détaille Dzu Emmanuel Muah. Ce dernier rajoute que cette procédure a été entérinée par trois signataires dont deux enseignants et un représentant de l’administration.
Mais depuis lors, rien ! Alors que l’année scolaire est quasiment terminée. Plongés dans l’incertitude de leur avenir professionnel, les employés mecontents maintiennent la grève et attendent que leurs droits soient versés. Contactée, la direction du collège ne souhaite pas se prononcer sur cette affaire.