Le Sénat camerounais est secoué par un scandale financier majeur. Bernard Wongolo, Secrétaire Général par intérim, a été démis de ses fonctions suite à des accusations graves de détournement de fonds. Cette décision, prise par le Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, a conduit à la mise sous scellés immédiate du bureau de Wongolo, placé sous la surveillance d’hommes armés. Une enquête parlementaire, dirigée par le Lamido de Rey Bouba, premier vice-président du Sénat, a été lancée.
Bernard Wongolo, ancien Administrateur Civil Principal, est accusé d’avoir détourné 3 milliards de FCFA des caisses du Sénat. Ces malversations auraient eu lieu pendant les quatre mois d’évacuation sanitaire du Président du Sénat à Genève. Cette somme colossale soulève des questions sur la gestion des fonds publics au sein de cette institution clé.
Depuis plusieurs semaines, une commission d’enquête parlementaire examine les transactions financières sous la gestion de Wongolo. Les premières conclusions ont conduit à son éviction immédiate, témoignant de la gravité des accusations. Marcel Niat Njifenji a ordonné la mise sous scellés du bureau de Wongolo pour préserver les preuves et empêcher toute manipulation des documents comptables. Il a exprimé sa détermination à assainir l’administration du Sénat et à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution.
Pour Bernard Wongolo, les conséquences sont lourdes. En plus d’être démis de ses fonctions, il pourrait faire face à des poursuites judiciaires. Le détournement de 3 milliards de FCFA, s’il est prouvé, pourrait entraîner des peines de prison et la restitution des fonds. La mise sous scellés de son bureau et la présence d’hommes armés montrent la sévérité des mesures prises contre lui.