Actualités of Wednesday, 10 January 2018

Source: cameroon-info.net

Guerre Ambazonie: Me Agbor Bala veut défendre les détenus au tribunal

Felix Agbor était à la prison principale de Kondengui hier mardi Felix Agbor était à la prison principale de Kondengui hier mardi

L’une des figures de la lutte contre la marginalisation des populations du Cameroun occidental est retourné hier mardi 09 janvier 2018 à la prison principale de Kondengui.

En marge de l’actualité relative à l’arrestation au Nigeria des militants de l’indépendance du Sud-Ouest et Nord-Ouest, les Régions anglophones du pays, Felix Agbor Nkongho, l’une des figures de la lutte contre la marginalisation des populations du Cameroun occidental, n’a pas abandonné le combat.

Emprisonné puis libéré à la suite d’une magnanimité de Paul Biya, le président de la République, Felix Agbor Nkongho est retourné hier mardi 09 janvier 2018 à la prison principale de Kondengui pour prendre les dernières nouvelles de ses anciens codétenus, placés en détention provisoire dans le cadre de la crise dite anglophone.

« J’étais à la prison principale de Kondengui Yaoundé pour rencontrer tous ceux qui sont détenus en relation avec la crise anglophone, accéder à leurs conditions et fournir l'aide dont ils ont grandement besoin. Grâce au soutien de divers donateurs, nous avons fait don d'un stock énorme de denrées alimentaires, de besoins quotidiens et d'un soutien financier aux détenus.

Au cours de nos différents échanges, plusieurs détenus ont insisté sur la nécessité d'une assistance et d'une représentation juridique plus importantes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des tribunaux. L'avocat Bernard Muna dirige et gère cette tâche énorme, mais avec le nombre croissant de détenus et la charge de travail, c'est un défi énorme.

Nous aimerions exhorter les avocats à se joindre à l'équipe dirigée par Muna, en fournissant une assistance juridique nécessaire pendant que nous continuons à faire pression, un plaidoyer pour demander la libération inconditionnelle de tous les détenus » explique Agbor Nkongho qui est par ailleurs le président fondateur du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique.