L’ancien éphémère ministre de la communication et secrétaire général du comité central du RDPC a par ailleurs indiqué qu’il ne démissionnera pas du parti au pouvoir pour entrer dans un autre mouvement, mais qu’il démissionnerait plutôt de la politique.
Le philosophe et ex ministre de la communication Ebénézer Njoh Mouellé, qu’on ne présente plus, était l’invité de l’émission l’arène ce dimanche 10 décembre 2017 sur la chaîne Canal 2 international.
Malgré la réserve qu’on lui connait, profitant de la sortie de son dernier livre, « Discours sur le Cameroun », l’ancien SG du comité central du RDPC n’a pas été avare en paroles. A propos des partis politiques locaux, l’ex député du Nkam a estimé qu’ils ont des noms d’associations (sans substrat idéologique), alors qu’ils devraient davantage s’illustrer par leurs programmes politiques. « Vous ne pouvez pas avoir un émiettement en termes de partis politiques et envisager une alternance » a-t-il inféré.
S’agissant de la fonction présidentielle et au type d’élection qui sied le mieux : « Je pense qu’il devrait être temps dans les années proches à venir, qu’on mette fin à une polarisation faite autour de la fonction présidentielle ».
Toujours dans ce même registre, l’ancien professeur de l’école normale supérieure (ENS) de Yaoundé affirme que le président de la république devrait être élu dans un scrutin indirect, c’est-à-dire, par les conseillers municipaux, les députés et les sénateurs.
Relativement à l’actualité la plus fraîche, l’invité du plateau animé par Ghislain Pierre Essono, a vivement rejeté toute idée de partition du Cameroun. « Le Cameroun doit demeurer un. Le Cameroun c’est le pays du Mont-Cameroun » a conclu le célèbre philosophe.