Les faits se sont produits ce matin du lundi 15 janvier 2018.
Plusieurs établissements scolaires de la ville de Muyuka ont été attaqués par des individus non-identifiés ce matin du lundi 15 janvier 2018. Selon des témoignages recueillis sur place, les élèves ont été contraints de prendre la fuite. Les éléments des forces de l’ordre sont descendus sur les lieux pour protéger les élèves. Les parents s’y sont également rendus pour récupérer leurs progénitures.
Le mouvement de désertion des écoles se serait également prolongé dans les villes de Limbe et de Buéa, après que des rumeurs annonçant des attaques similaires à celles de Muyuka aient circulé. Les auteurs de ces attaques chercheraient à faire respecter le mot d’ordre de trois jours de villes mortes par semaine. Il avait été décrété par le porte-parole des sécessionnistes anglophones, Chris Anu, en réponse à l’arrestation des leaders de ce mouvement.
La semaine dernière, les villes mortes ont été peu suivies dans la région du Sud-ouest, notamment dans la ville de Buéa. Pendant le weekend, des affrontements se seraient produits entre des militants sécessionnistes et des éléments de l’armée camerounaise. Plusieurs médias évoquent la mort d’un militaire du Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Ekondo-Titi.
L’information n’a pas encore été confirmée par les forces de défense.
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