Actualités of Wednesday, 11 April 2018

Source: cameroun-info.net

Guerre Ambazonie: trois élèves condamnés à 10 ans de prison

Les avocats des élèves condamnés ont introduit un recours en cassation. Les avocats des élèves condamnés ont introduit un recours en cassation.

Fomusoh Ivo Feh, Azah Levis Gob et Afuh Nivele Nfor avaient déjà été condamnés par le Tribunal militaire à 10 années de prison, pour non dénonciation d’actes terroristes et complicité d’insurrection. Le 15 mars 2018, la Cour d’appel du Centre a confirmé cette sentence. Cependant elle n’a retenu que le motif de complicité d’insurrection.

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Le verdict donné par cette deuxième juridiction déplaît à Me Chantal Edzente l’un de leurs conseils qui s’est exprimée à ce sujet dans les colonnes du 11 avril 2018 du quotidien Le Jour. «Nous sommes déçus que tout a été fait pour maintenir des jeunes innocents en prison. C’est comme s’il y a une main invisible dans cette affaire mais nous avons introduit un pourvoi à la Cour suprême. Nous comptons utiliser néanmoins tous les moyens que le droit nous offre pour défendre ces enfants», a-t-elle déclaré.

Pour rappel, il faut savoir que Fomusoh Ivo Feh, Azah Levis Gob et Afuh Nivele Nfor sont trois élèves. Et c’est depuis décembre 2014 qu’ils sont incarcérés à la prison principale de Yaoundé. Les faits pour lesquels ils ont été poursuivis, remontent au 2 novembre 2016. Les condamnés se sont passés par SMS une «blague» comme ils l’ont justifié concernant la secte terroriste Boko Haram. Pour être plus précis c’est Azah Levis Gob qui a envoyé le message à son ami Fomusoh Ivo Feh. Celui-ci l’a fait suivre à son tour à Afuh Nivele Nfor alors élève en classe de première au lycée bilingue de Deido, à Douala. Le début de leurs ennuis c’est lorsque le SMS est découvert par l’un des enseignants de ce dernier qui décide d’alerter la police. C’est ainsi que les élèves vont se retrouver en prison.

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Le 21 septembre 2017, 55 associations de la société civile avaient saisi par correspondance le Président de la République pour demander la libération des trois élèves. Cependant cette action n’a pas porté des fruits.