Pour leur première opération dans le Sud-ouest, les éléments du Général de bridage Elokobi désigné par le chef de l’Etat pour traquer les terroristes dans cette contrée, ont mis hors d’état de nuire neuf assaillants formés au Nigeria.
Moins de 24h après sa nomination comme chef des troupes chargées d’organiser la ripostes aux ambazoniens, le Général Daniel Elokobi Njock à qui mandat a été donné de ramener la paix dans sa Manyu natale, vient de réussir sa première mission sur le terrain. En témoigne la moisson estimée à 9 « terroristes » tombés dans son escarcelle dans la nuit du mardi au mercredi derniers. L’assaut des militaires, à en croire des hauts responsables de l’armée qui ont échangé avec le reporter du Messager, a permis de mettre la main sur ces individus armés de fusils de fabrication traditionnelle.
Il s’agit en effet des instructeurs dont le macabre dessein était de former et d’armer les « rebelles » qui attaquent et tuent sans foi ni loi, des éléments de force de défense. Le dernier massacre remonte au 29 novembre dernier où quatre militaires ont été assassinés dans la zone de Mamfe sans qu’on sache les circonstances exactes de leur mort. Un nouvel incident qui portait à huit, puis à dix, le nombre de militaires et policiers camerounais tués dans les zones anglophones en moins d’un mois, dans des attaques attribuées par le gouvernement aux séparatistes anglophones.
La traque continue
Notre informateur rapporte que ces « tueurs » à la gâchette facile pris dans les mailles de la mission Elokobi font partie des cadres des sécessionnistes qu'on forme pour la guerre. Interpellés, ils ont été directement conduits à la 21eme Brigade d'infanterie motorisée (Bim) puis présentés au général de brigade qui a immédiatement ouvert une enquête dans l’espoir de démanteler ce vaste réseau dont on dit avoir des ramifications au Nigeria voisin.
Après cette première moisson, les hommes de celui qui est par ailleurs Directeur de la coordination centrale de la gendarmerie nationale, entendent poursuivre la traque des « ambazoniens » en mettant un accent sur les renseignements et en développant une riposte sans état d’âme contre ces terroristes, déterminés à mettre la partie anglophone du pays à feu et à sang.
En proie à des assassinats ciblés des hommes en tenue, plusieurs éléments du bataillon d’infanterie motorisé et de la police, commis pour la surveillance des frontières nationales, y ont perdu la vie ces derniers jours. A sa descente d’avion en provenance du 5ème sommet Ua-Ue d’Abidjan vendredi dernier, Paul Biya avait déclaré la guerre aux sécessionnistes anglophones.
A travers la symbolique de cette nomination, expliquent les experts en sémiotique politique, le locataire d’Etoudi est manifestement passé de la parole à l’acte. On attend la suite !