Actualités of Friday, 24 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Guerre dans le NOSO : Kareyce Fotso fait parler son cœur

Il s'agit de financer la prise en charge des personnes déplacées Il s'agit de financer la prise en charge des personnes déplacées


• L'artiste annonce un projet pour les déplacés de la crise

• Il s'agit de financer la prise en charge des personnes déplacées

• Un programme de réinsertion annoncé avec la Fondation Sainte Hélène



L’artiste camerounaise Kareyce Fotso a fait parler son cœur en pleine guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

L’artiste est venue à la rescousse de plusieurs personnes déplacées à cause de la crise anglophone dans le pays. Elle a annoncé un financement des voyages et une prise en charge de plusieurs déplacés internes de la crise.

Cette initiative louable devra se concrétiser en partenariat avec la Fondation Sainte Hélène, une organisation qui offre la réinsertion de plusieurs victimes de cette crise.

On se rappelle qu’en 2022, l’artiste Kareyce Fotso demandait à Paul Biya de prendre ses responsabilités en ce qui concerne la crise anglophone. « Le père (Paul Biya) tu es où ? Je condamne toutes les tueries qui se multiplient dans le NOSO, je dénoncerai les coupables sans hésiter si j’avais un soupçon de piste et chaque citoyen devrait le faire parce que la barbarie a atteint son paroxysme. Rien ne justifie un meurtre. Le mot qui dérange certain la guerre, oui il y a la guerre dans le NoSo. On aurait pu éviter tellement de chose, on aurait pu éviter d’en arriver là. Qui peut aujourd’hui nier que la guerre est un terrain fertile à tout ce qui se passe aujourd’hui dans le NoSo ? Terrorisme, récupération, manipulation, infiltration etc. Pourquoi avant la guerre il n’y avait pas toutes ces tueries dans le NoSo », indiquait-elle dans une tribune.

« Papa Paul Biya, nos enfants payent le prix, c’est toi le père je refuse de croire que tu ne peux pas trouver une solution. Quand un enfant arrive devant le papa il n’a plus de doute. Lève-toi le père, parle nous, on fait comment ? Papa si ce sont les terroristes, c’est ensemble qu’on doit mener le combat, tu donnes la pulse et nous on te suit. Rien que ta présence apporterait de l’espoir. Mais on ne te voit même pas. Le père, tu es où ? On fait comment ? », avait ajuouté Kareyse Fotso.