Actualités of Monday, 7 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Guerre de succession : voici le rôle secret de Chantal Biya

Le silence légendaire de Chantal Biya inquiète Le silence légendaire de Chantal Biya inquiète


• La bataille de succession de poursuit

• Chantal Biya est plutôt muette

• Rien de sa position ne fuite


La bataille est rude. La succession semble très difficile et l'après Biya réserve beaucoup de surprises.

Depuis le début de cette guerre de succession au Cameroun, la première Dame, Chantal Biya ne s'est pas prononcée.

Sera-t-elle pour Franck Biya ou son bras droit Ferdinand Ngoh Ngoh, visé par un mandat d'emmener ? Rien n'a fuite de sa position sur le sujet. Mais on sait très bien que Ferdinand Ngoh Ngoh, le SGPR est réputé être un pilier du système Chantal et donc il bénéficierait des bonnes grâces de Chantal Biya dans cette bataille de clans.

Dans une récente publication, Jeune Afrique revient sur l'éternel mutisme de la première Dame camerounaise qui semble plutôt se protéger de l'adversité de l'après Biya.

« En pleine guerre des clans, Chantal Biya brille par sa discrétion. Rien de ce qu’elle pense ou entreprend ne transparaît, en dépit de nombreux avis de tempêtes. Le dernier a directement touché Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence, réputé lié à la Première dame », indique le média.

Il rappelle également le mandat d'emmener dont était au centre le SGPR. « Bien qu’étant le plus proche collaborateur du chef de l’État, et détenteur d’une délégation permanente de la signature présidentielle, il a été visé par un mandat d’amener émis par le parquet du Tribunal criminel spécial, dans le cadre de l’affaire dite du 'Covidgate' », rappelle Jeune Afrique.

On annonce aussi que les jours à venir sont très très critiques et difficile pour Ferdinand Ngoh Ngoh.

« Certes, Paul Biya a fait suspendre cette procédure, mais le mal est fait. Etoudi n’est plus le temple entouré d’un halo de mystère qu’il fut. Et ce pilier du « système Chantal » a senti le vent du boulet et accusé le coup. Et ce ne sera pas le dernier », ajoute Jeune Afrique.

« Compte tenu de l’âge de son époux, 89 ans, et de la perspective de l’ouverture de la succession, qui aiguise bien des appétits, à l’issue de l’actuel mandat, Chantal Biya devra seconder le président, mais aussi se protéger de l’adversité», indiquent nos confrères de Jeune Afrique.