Actualités of Tuesday, 20 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Guerre des clans: les relations insoupçonnées en Ngoh Ngoh et Ketcha Courtès

Courtes et Ngoh Ngoh Courtes et Ngoh Ngoh

Le ministre d'Etat, Secrétaire générale de la présidence de la République est souvent cité comme l'un des potentiels candidats à la succession de Paul Biya. Même s'il ne s'est jamais prononcé à ce sujet, l'homme a des "fidèles", qu'il peut compter.

Au rang des hommes de Ngoh Ngoh, nos confrères de Jeune Afrique citent dans un article, la ministre de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès.

"Ferdinand Ngoh Ngoh compte également parmi ses fidèles la prometteuse Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat – laquelle était proche de la mère de Chantal Biya – et le diplomate Achille Bassilekin, aujourd’hui détenteur du portefeuille des PME et formé, comme lui, à l’Institut des relations internationales du Cameroun", écrit le magazine Jeune Afrique dans un article sur son site internet.

Dans cet article consacré au réseau de Ferdinand Ngoh Ngoh, le magazine cite plusieurs autre ministres et personnalités comme fidèles inconditionnels du SGPR.

Entre autres: Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt, Oswald Baboke, Paul Atanga Nji et Galax Yves Landry Etoga.

"En revanche, plusieurs autres personnalités lui doivent beaucoup. L’ancien ministre des Sports et actuel titulaire des Arts et de la Culture, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt, originaire comme lui des environs de la ville de Nanga Eboko, en est un exemple. Son épouse Habissou Bidoung Kpwatt est par ailleurs proche de Céline Ngoh Ngoh, la femme du SGPR...Certes, Ferdinand Ngoh Ngoh ne peut guère se targuer d’imposer ses vues aux poids lourds des services de sécurité camerounais, comme l’inamovible Martin Mbarga Nguele, délégué général à la Sûreté nationale, Léopold Maxime Eko Eko, patron de la direction générale de la Recherche extérieure ou même le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo. Mais il est en bons termes avec Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, et dispose surtout d’un allié au secrétariat d’État à la Défense (SED), dirigé par Galax Yves Landry Etoga, l’un de ses anciens collaborateurs au ministère des Relations extérieures (dont il a été le secrétaire général d’août 2010 à décembre 2011)", lit-on également sur le site.