Amnesty international comme à l’accoutumée dans les zones de conflits a établi un nouveau rapport sur la guerre dans la région anglophone. Amnesty International a incriminé le pouvoir de Paul Biya qui selon elle a commis des exactions qui ont engendré le déplacement de milliers de camerounais vers le Nigeria voisin.
La plus grande responsabilité selon cette organisation internationale de défense des droits de l’homme est incombe aux forces de l’ordre qui ont torturé et brûlé des habitations.
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Face à ce rapport, le Colonel Didier Badjeck qui est le porte-parole de l’armée a décidé de réagir. Il fustige le rapport d’Amnesty international en 2 points :
Premier point : le rapport d’Amnesty International persiste dans la diabolisation de l'Armée camerounaise que cette ONG met au même niveau que de simples terroristes. L'Etat a le monopole de la violence légitime. Malheureusement dans ce rapport, il existe encore une fois, beaucoup d'incohérences qui vont être détricotées, et qui étayent un acharnement injustifié glissant vers une rhétorique.
Deuxième point: suite à une opération menée par les Forces de Défense et la DGRE à Teke (Kumba) visant à maintenir la sécurité dans cette zone, les Forces régulières ont été accrochées par un groupe terroriste. Au cours des échanges, 6 assaillants ont été neutralisés et d'importantes quantités d'armes et munitions ont été saisies, ainsi que des moyens de transmission. Dans le cas d'espèce, fallait-il demander une autorisation pour se défendre, où demander aux terroristes de lever les mains et nous suivre au poste de Gendarmerie.