Actualités of Saturday, 3 December 2022

Source: www.camerounweb.com

Hécatombe au Cameroun : Quatre éboulements de terrain avec plus de 60 morts, Paul Biya interpellé

Ces quatre dernières années, le Cameroun a perdu au moins 64 citoyens Ces quatre dernières années, le Cameroun a perdu au moins 64 citoyens

Le constat fait froid dans le dos, et c'est bien tragique. Ces quatre dernières années, le Cameroun a perdu au moins 64 citoyens suites aux éboulements de terrain, très dramatique.

Le dernier en date c'est l'éboulement de terrain qui s’est produit le dimanche 27 novembre 2022 au quartier Damase, dans la périphérie sud-ouest de Yaoundé au Cameroun. Le dernier bilan humain du drame fait état de 15 morts et plusieurs blessés, selon les chiffres officiels.

Le plus meurtrier reste le drame Gouache près de Bafoussam, dans la région de
l’Ouest où 43 personnes avaient été tuées le 29 octobre 2019 par un glissement de terrain qui avait démoli une dizaine d'habitations construites à flanc de
colline, après des pluies diluviennes. 11 maisons d’habitation écroulées, 13 disparus, 6 blessés et 130 sinistrés.

En Octobre dernier, Mimboman a enregistré un éboulement faisant trois morts. En Août 2021, Foumban était à la Une avec le même prétexte, un homme et deux enfants ont péri.

Comment stopper ces tragédies d'éboulement de terrain sans compter ceux qui se produisent dans les mines traditionnelles ?

Pour stopper cette recrudescence des éboulements de terrains, scientifiques et membres de la société civile invitent le gouvernement camerounais à agir contre plusieurs causes, notamment la déforestation.

« Le gouvernement devrait poser des actions concrètes pour prévenir ce type d’incidents afin de protéger le droit à la vie des populations dont il est le premier garant. Le gouverneur de la région du Centre a reconnu lors de sa visite sur les lieux que la zone était très dangereuse. Outre cette reconnaissance, il serait bien d’identifier les causes exactes de ces drames devenus récurrents dans notre pays afin de limiter les dégâts dans les années à venir, car prévenir vaut toujours mieux que guérir » affirme Stella Tchoukep, Chargée de la Campagne Forêt, Greenpeace- Afrique, rapporte le Jounal du Cameroun.

La classe politique s'est aussi prononcé sur ces drames. On peut donc craindre que le bilan s'alourdisse s'inquiète Maurice Kamto qui demande aux concours
utile aux victimes, à leurs familles, aux formations hospitalières ainsi qu'aux autorités.

Pour sa part, Cabral Libii du PCRN suggère dans l'urgence qu'une commission ad-hoc de gestion de cette crise soit instamment constituée pour parer au plus
pressé à court terme, puis à moyen et long terme qu'il soit décrété la prise en charge gratuite des accidentés, leur accompagnement psychologique ainsi que de leurs proches dont je mesure la douleur en ce moment. Ladite commission devrait également être chargée de livrer copie dans un mois maximum, question de déterminer les causes et d'établir les responsabilités.

Faut le rappeler, Paul Biya ainsi que la première dame ont adressé leurs condoléances et compassions aux familles des victimes.