En visite de travail dans la région les 1er et 2 août derniers, le secrétaire d’Etat à la Santé publique a demandé aux entrepreneurs qui trainent les pieds de se hâter.

Le chantier de construction de l’hôpital de référence de Maroua a été une étape qui a beaucoup marqué le secrétaire d’Etat à la Santé publique au cours de la visite de travail qu’il a effectuée à l’Extrême-Nord les 1er et 2 août 2018.

Là, les travaux n’avancent pas du tout. Cette triste réalité, Alim Hayatou est allé la toucher du doigt. Il était accompagné du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari. A quelques mois de la date prévue pour la fin des travaux, les réalisations sur le terrain ne sont qu’à 6%.

En dehors de ce complexe futuriste que les pouvoirs publics entendent mettre au service des populations de l’Extrême-Nord, il y a 40 chantiers de construction et de réhabilitation des bâtiments dans les formations sanitaires.

Sur ces 40 chantiers, 33 sont en cours de réalisation. Pour les sept autres, les contrats de construction sont en voie de résiliation.

LIRE AUSSI: Ambazonie: une analyse de la situation qui fait craindre le pire

Au cours de la séance de travail qu’il a présidée le 2 août à Maroua, le secrétaire d’Etat à la Santé publique a instruit les entrepreneurs qui traînent encore les pieds de se hâter, faute de quoi, des sanctions vont s’abattre sur eux.

Alim Hayatou n’a pas manqué d’encourager celles qui sont en avance sur le délai d’exécution des ouvrages. La veille, c’est-à-dire le 1er août, le membre du gouvernement est allé dans le département du Mayo-Kani. A Kaélé, le chef-lieu de ce département, il a apprécié l’avancement des travaux de construction de deux bâtiments et de réhabilitation de trois autres à l’hôpital de district.

A Mouda dans l’arrondissement de Moutourwa, Alim Hayatou a apprécié l’évolution du chantier de construction d’un bâtiment et de réhabilitation d’un autre, au Centre de santé intégré de la place.

Ces travaux sont financés par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires au développement. Notamment la France à travers le C2D, et l’Allemagne à travers la Banque allemande de développement.