Actualités of Friday, 10 June 2016

Source: cameroon-info.net

Hôpitaux publics: Le personnel menace de débrayer

Un hôpital pédiatrique Un hôpital pédiatrique

Un mot d’ordre d’arrêt de travail signé le mardi dernier 2016 par les syndicats de santé prévoit une grève dès le 5 septembre prochain.

Les personnels médico-sanitaires annoncent une grève pour le mois de septembre 2016. Cette annonce serait une mise en garde faite au Gouvernement par le Syndicat National des Personnels Médico-sanitaires du Cameroun (SYNPEMS) et le Syndicat des Personnels des Établissements/Entreprises du Secteur de la Santé du Cameroun (Cap/Santé), peut-on lire dans La Nouvelle Expression du 9 juin 2016.

En effet, lesdits syndicats reprochent au Gouvernement son indifférence face aux revendications qui lui ont été portées depuis quelque temps par les employés du secteur au sujet de l’amélioration de leurs conditions de travail. «Un an après la suspension du mot d’ordre de grève dans les hôpitaux publics, nous constatons pour le regretter que rien n’a été fait, sinon le dilatoire servi aux personnels des formations sanitaires publiques par le Gouvernement», renseigne le mot d’ordre de grève.

Par cet acte, le personnel médical projette de mettre à exécution sa menace de grève du 5 septembre prochain «à partir de 7h30 min». Les formations sanitaires concernées par ce mot d’ordre sont entre autres les hôpitaux généraux de Douala et de Yaoundé, l’Hôpital Central de Yaoundé, l’Hôpital -obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, le Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé.

Ce durcissement du ton de la part des employés du secteur s’explique par les fourberies et tromperies dont font montre les autorités administratives dans la résolution de leurs problèmes. «En effet, malgré les groupes de travail mis en place çà et là par le Gouvernement pour soi-disant trouver des solutions aux problèmes présentés par les personnels de la Santé, aucun résultat tangible ou palpable n’a été enregistré jusqu’ici» lit-on sur une note de service.

En dépit de cette indifférence affichée par les autorités administratives, le personnel médical semble plus déterminé que par le passé à obtenir gain de cause.