Actualités of Sunday, 3 April 2016

Source: camerounlink.com

Hôpitaux publics: la vidéo-surveillance désormais obligatoire

André Mama Fouda, André Mama Fouda,

Au cours d’une réunion tenue jeudi, le Minsanté a également exigé, entre autres mesures, que les urgences vitales soient prises en charge sans paiements préalables

Le ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda, a communiqué jeudi dernier, les mesures qui doivent désormais être appliquées dans les formations médicales publiques. C’était au cours d’une rencontre avec les directeurs des hôpitaux publics et les délégués régionaux de la santé.

S’agissant de la sécurité et de l’orientation dans les hôpitaux, André Mama Fouda a exigé que : les hôpitaux de 1e catégorie (Hôpital général de Yaoundé, de Douala, CHU ndlr) et de 2e catégorie (hôpitaux centraux) mettent en place, dans un délai de six mois, un dispositif de vidéo-surveillance des voies d’accès ; que les personnels des différentes structures arborent obligatoirement des badges permettant leur identification ; et que le nombre de véhicules et de garde-malade ayant accès aux structures hospitalières soit restreint.

Un troisième point était à l’ordre du jour de la communication de jeudi. Il s’agit de la prise en charge des malades. A ce propos, le Minsanté a recommandé que le malade en situation d’urgence vitale reçoive les soins immédiatement et sans conditions de payement préalables et que les urgences disposent en tout temps de médicaments pouvant servir en cas d’urgence vitale.

André Mama Fouda indique en plus que toute évacuation médicale doit se faire sous la responsabilité de l’hôpital où était soigné le malade.

La réunion que présidait André Mama Fouda vient en marge des affaires ayant incriminé le personnel sanitaire de certains hôpitaux des deux capitales du pays.

Il s’agit du décès du Dr Hélène Ngo Kana survenu à l’hôpital général de Douala, de dame Koumateke enceinte de jumeau à l’hôpital Laquintinie de Douala et du cas plus récent des bébés quintuplés décédés à l’hôpital central de Yaoundé par défaut de couveuses pour les accueillir.

Pour le premier cas cité, les conclusions d’une enquête ordonnée par l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) avaient consacré la négligence des médecins et la mauvaise orientation dont la victime avait été l’objet.