Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est attaqué de partout. Le parti dirigé par Maurice Kamto se positionne pour l’élection présidentielle qui arrive à grand pas. Et alors que les jeux sont ouverts et que tous les autres candidats s’arment et se parent à toute éventualité, le MRC, deuxième lors de la précédente élection de 2018, est pris pour cible.
Sur les réseaux sociaux dernièrement, un homme du nom de Mpolo Imalet prévient : « Effectivement, j’attends cette guerre pour bien te b3iser copieusement comme le M23 le fait actuellement à Goma et à Bukavu par l’invasion de la République démocratique du Congo (RDC) ».
Un autre intervenant appelé André Boumbe abonde dans le même sens que lui : « Toi là il faut que je te b3ise bien ». Les deux personnes violentes dans leur langage s’adressent toutes à Rebelle Mboussi, une militante du MRC dont elles n’apprécient pas sa détermination à être utile à son parti.
La principale concernée, également juriste, s’étonne justement du comportement de ses compatriotes : « Les voici ! Les mêmes qui disent que le MRC est un parti violent sont les mêmes qui promettent d’agresser s3xuellement la jeune femme que je suis ».
Elle les a même identifiés : « L’un est un fervent soutien à Samuel Eto’o et l’autre à Emmanuel Franck Biya. La brigade de la désolidarisation des comportements déviants ne demandera jamais à ces deux cités de se désolidariser de ce type de menace. Mais bon... C’est nous les violents ».
Toujours sur la toile, un membre de la diaspora très actif sur les questions politiques commente la situation : « Voilà en quoi la politique au Cameroun est en train de réduire certaines personnes. Pour peu que Rebelle Mboussi pense changement, voilà un exemple de messages qu’elle reçoit. C’est normal selon vous ? Le premier message fait davantage froid au dos et croyez-moi, ce qu’on voit sur les réseaux sociaux n’est que l’arbre qui cache la forêt ».
Mais encore, « quand je vous dis ici tous les jours de faire attention aux dangers du radicalisme, surtout en politique, et des conséquences futures si rien n’est stoppé. Continuez à minimiser les risques des discours sur Facebook et je vous assure que bientôt les Camerounais vont se manger au Cameroun. Soit dit en passant, merci de ne plus me tagguer sur tout post ou sortie de haine sur la toile ».