L'écrivaine franco-camerounaise, Calixthe Beyala va déposer une plainte en Allemagne. Dans sa ligne de mire, un Camerounais bien connu qui l'harcelle depuis Douala.

Dans une publication sur sa page Facebook, Beyala annonce que ses avocats sont actuellement en train de prendre les dispositions pour qu'une plainte soit déposée en bonne et due forme en Allemagne.

"Une plainte sera déposée devant les tribunaux Allemands pour propagation de fausses informations, diffamations et injures. Tout cela parce qu'un individu bloqué par moi sur Facebook, perd la tête...Les camerounais se sont tous mis en tête qu'ils vont m'épouser pour devenir riches et célèbres. Quand je refuse, ils pètent les plombs", écrit Beyala.

Dans une précédente publication, 24 heures plus tôt, l'écrivaine a choisi de s'adresser directement à l'homme qui l'harcèle:

"Monsieur, nous étions amis sur Facebook, mais pas dans la vraie vie, même si j'ai eu à vous rencontrer brièvement une fois, à Douala, lors d'un de vos passages, me disant grande sœur, je suis là. Je peux te voir enfin ? J'acceptai.
Saviez-vous pourquoi ? Vous me téléphoniez en me passant vos enfants comme une tante, votre femme, comme une sœur. Il s'avère Monsieur, que vous aviez commencé à harceler une femme que je connaissais. Dès l'aube vous la traitiez de tous les noms d'oiseaux. J'ai été très choquée par ce comportement et ne souhaitant plus lire des propos misogynes en tant que féministe, je vous ai bloqué… Et vous le saviez pertinemment, puisque vous m'aviez envoyée plus de 30 courriers justificatifs. Qui ne m'ont nullement convaincue, car je n'ai pas confiance aux hommes qui salissent les femmes, n'importe quelle femme.
Depuis, vous passez vos journées à me calomnier, entre vidéos d'injures, des inventions et des mensonges de toutes sortes, tout ça pour si peu.
Ce qui apparaît de plus en plus, c'est que vous aviez d'autres idées derrière la tête, mais sachez qu'elles ne m'intéressent pas. Et je tiens à vous dire que j'ai coupé les ponts non à cause d'Eto'o, d'ailleurs pourquoi le ferais-je, mais à cause du traitement que vous réserviez à une autre femme et qui me gênait. Et beaucoup.
Puisque vous n'arrivez pas à vous contrôler, la prochaine fois, je saisirai la justice allemande. Mes avocats ont emmagasiné tous vos propos. Ils contacteront leur confrère allemand. Tenez le pour dit. Je procède toujours ainsi. Bien de choses à votre si belle famille".