Plus de cinq mois après avoir été cité en justice pour une affaire de mœurs, entre autres, le Pr Mouangue Gabriel James s’est enfin présenté devant le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif le 4 juin 2024.
Accusé par son ex proche collaboratrice de harcèlement sexuel, outrage privée à la pudeur, menaces sous conditions, chantage, entre autres, le président de la Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun a sollicité et obtenu un huis-clos.
M. Mouangue B. Kobila Gabriel James ne répondra pas en public des accusations de mœurs et autres qui pèsent sur lui. Le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc) a obtenu que son affaire soit jugée à huis-clos.
C’est la principale décision prise le 4 juin dernier par le juge du Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé–centre administratif chargé de l’examen de son affaire.
Poursuivi depuis janvier 2024 pour harcèlement sexuel, outrage privée à la pudeur, menaces sous conditions, chantage, blessures légères et diffamation, l’agrégé de droit public comparaissait ce jour-là pour la première fois devant le juge.
Et il a partiellement atteint les objectifs qu’il s’était fixés, limitant quelque peu les dégâts pour son image. Mission facile dès lors qu’en matière de procédure concernant les mœurs, le huis-clos est prescrit par la loi.