Le professeur Mintoume Simon Clotaire est un coutumier des faits. Plusieurs jeune étudiantes se sont plaintes des son attitude. Sur la base des preuves qui ont été présentées aux responsables de l'Université de Douala, il a été suspendu.

"Le sieur Mintoume Simon Clotaire, Maître de conférences, chef du département de la communication à la faculté des lettres et sciences humaines à l'université ci-dessus citée est ainsi suspendu pour harcèlement des étudiantes, tripatouillage des notes, violation de l'éthique et de la déontologie universitaire. La note du Professeur Magloire Ondoa recteur de l'université de Douala est datée du 17 octobre 2024, elle mentionne une suspension à titre conservatoire", apprend la rédaction de CamerounWeb.

Mais la décision des responsables de l'université de Douala, même si saluée par certaines activistes de la cause féminine, est autant critiquée. Beaucoup demandent des poursuites judiciaires pour le prof.



Il n’existe pas de loi spécifique sur la violence basée sur le genre au Cameroun, mais le Code pénal incrimine le harcèlement. Le harcèlement sexuel est puni par l'article 302-1 du Code pénal, qui stipule que: quiconque, usant de l’autorité que lui confère sa position, harcèle autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle est passible d’une peine d’un emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de cent mille (100 000) à un million (1 000 000) de francs. (2) La peine est un emprisonnement de trois (03) à cinq (05) ans, si la victime est une personne mineure. (3) La peine est un emprisonnement de trois (03) à cinq (05) ans, si l’auteur des faits est préposé à l’éducation de la victime.