Une nouvelle développement secoue l'affaire dite du "faux contre-amiral", un scandale d'escroquerie qui ébranle les plus hauts cercles du pouvoir camerounais. Selon des sources proches du dossier, Judith Marionne Nyandjock, nièce de la Première Dame Chantal Biya et employée à la Présidence de la République, pourrait être libérée ce vendredi "sous hautes instructions".
Mme Nyandjock avait été arrêtée et incarcérée à la prison de Kondengui dans le cadre de cette affaire, accusée de complicité d'escroquerie. Son arrestation s'inscrivait dans une vaste enquête sur un réseau présumé d'extorsion impliquant des personnalités influentes, dont un Conseiller Spécial du Président Paul Biya.
L'affaire, qui aurait fait de nombreuses victimes parmi les opérateurs économiques et hommes politiques, soulève des questions sur l'étendue des ramifications du réseau au sein de l'appareil d'État. La possible libération de Mme Nyandjock, si elle se confirme, pourrait relancer les débats sur l'influence des relations familiales et politiques dans cette affaire sensible.
Protégée présumée de Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mme Nyandjock était soupçonnée d'avoir rédigé de fausses notes de renseignements utilisées pour escroquer les victimes. Son implication présumée soulève des interrogations sur la sécurité des processus au sein même de la Présidence.
Cette affaire continue de captiver l'opinion publique camerounaise, mettant en lumière les enjeux de gouvernance et de transparence au plus haut niveau de l'État. Les observateurs attendent avec intérêt les prochains développements de cette enquête aux multiples rebondissements.