• Paul Aujoulat fut un personnage controversé

• Le médecin serait le petit ami d’Ahidjo

• Paul Aujoulat a aidé Paul Biya à accéder à Etoudi

Dr Louis Paul Aujoulat est un médecin français qui a jouit de la colonisation dans tous les sens du terme. Installé au Cameroun deux après avoir soutenu sa thèse de doctorat, l’homme s’est intégré au point de créer en 1951, le Bloc démocratique camerounais (BDC),un parti politique pour concurrencer l’Union des Populations du Cameroun.

Personnage très controversé, Louis Paul Aujoulat serait un homosexuel caractérisé qui entretiendrait des relations sexuelles avec le premier président du Cameroun Ahmadou Ahidjo. C’est donc sans aucun doute qu’il figure sur la fameuse liste des 50 personnalités homosexuelles du Cameroun sortie par l’ANCEDOTE et Nouvelle d’Afrique en 2006.

« Sur la foi d’une confidence familiale, le duo affirme que le Dr Louis Paul Aujoulat, premier chef de l’administration camerounaise postcoloniale (après avoir été secrétaire d’État à la France d’outre-mer et député aux Assemblées du Cameroun) et feu le président Ahmadou Ahidjo (le premier président du Cameroun après l’indépendance en 1960), étaient des homosexuels notoires », rapporte Jeune Afrique.

Louis Paul Aujoulat n’est pas qu’un homosexuel notoire, il ferait également partie de la franc-maçonnerie et serait l’homme qui a encouragé Hamadou Ahidjo a porté son choix sur Paul Biya en 1982. Il contribue dans les années 1950 à la répression de l'UPC, qui subit une campagne de débauchages, de harcèlement administratif et d'attaques extrajudiciaires.

D'après les témoignages de certains de ses collaborateurs, il cachait son homosexualité en raison de son engagement conservateur et de ses croyances religieuses. Il fut délégué à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et rédige des articles sur l’Afrique. Il était lié au cardinal Liénart et au mouvement des missionnaires laïcs Ad Lucem. Il était également un sympathisant de l'organisation transnationale Réarmement moral. L'expression « aujoulatiste » continue d’être employée au Cameroun afin de désigner péjorativement un individu compromis avec le pouvoir.