La tragédie, a eu lieu dimanche 09 juillet 2017, à 21 heures à la montée Collège Adventiste du quartier Odza, dans le 4ème Arrondissement de la capitale. Hier dimanche, à en croire des témoins, les habitants du quartier Odza, montée Collège adventiste, ont vécu une scène d’une horreur insoutenable.
La cousine d’une des victimes qui habitait le quartier Nsam, et que Camer.be est allé rencontrer, raconte : « Ma sœur est partie de chez elle hier (dimanche 09 juillet, Ndlr) pour aller passer la nuit chez sa petite sœur institutrice qui habite Odza. Elle voulait ainsi, être à l’heure ce lundi matin, à la prière de cinq heures que tient une congrégation au niveau de l’Auberge bleu à Odza. Une fois à la montée Collège Adventiste d’Odza, le taximan a marqué un arrêt pour, déposer une dame arrivée à destination. Et derrière le taxi, venait un pick-up à vive allure. Ce dernier, s’est retrouvé en face d’un camion grumier qui descendait la colline. En voulant esquiver le pick-up, le camion grumier qui n’a pas vu le taxi garé, est venu l’écraser avec toutes les billes de bois qu’il transportait ».
Plus loin, d’autres témoins confient que la dame pour qui le taxi s’est arrêté, avait sa villa à proximité de la route, et que le camion grumier, l’a tuée, alors qu’elle était déjà descendue du taxi. « Elle est morte à quelques mètres seulement de son portail. Plus choquant encore, affirme un riverain, la jeune femme en fiançailles, devait se marier vendredi prochain. Le choc, confirme-t-on, outre le conducteur du taxi, a aussi emporté ses trois passagers, dont deux femmes et un homme.
Aidez-moi, aidez-moi », a alors selon des témoignages émouvants, crié la jeune femme
L’on rapporte alors qu’au vu des dégâts qui ont donné un travail ardu aux sapeurs pompiers, personne n’avait de chance de survivre à un à accident aussi violent où dit-on, le pauvre taxi, a été ramené à un petit tas de ferraille, ses occupants, pratiquement réduits en pâte humaine. « Le toit du taxi était arraché, on dirait que la voiture de marque Toyota, a, elle-même disparu, pour n’être plus qu’un petit tas de ferraille », confesse un riverain.
Seule la femme qui venait de Nsam, une ressortissante Bulu d’Ebolowa, a pu émettre un dernier cri de détresse qui aux dires des témoins, hantera à jamais les souvenirs des riverains : « Aidez-moi, aidez-moi », a alors selon des témoignages émouvants, crié la jeune femme Bulu, avant de tirer sa révérence sur-le-champ, comme malheureusement, toutes les autres victimes. Encore dans la matinée de ce lundi 10 juillet, l’on a appris que la circulation au lieu de l’accident, était encore loin d’être fluide, avec ces billes de bois qui ont écrasé le taxi.
Le tragique accident d’Odza, relance le débat sur l’heure de circulation des camions grumiers, et autres poids lourds, en milieu urbain. Les différents corps des victimes, après leur identification hier dans la nuit, ont eux, été placés dans divers funérariums de Yaoundé. Que ce triste et affligeant, la mort. Plus affligeante et coupe-cœur encore, une mort violente, brutale et tragique !