• Ngando Pickett est supporter historique des Lions indomptables
• Il est tombé malade après la demie finale
• Samuel Eto’o s’occupe de ses soins
Ngando Pickett est toujours hospitalisé à l'hôpital CŒUR DE VIE à Dogbong à Douala. Il y a été interné après une chute. « Après Les Demi-Finales à Douala je suis tombé malade il m'a fallu du courage pour repartir sur Yaoundé je ne pouvais plus supporter la douleur c'est le président de la Fédération camerounaise de Football Samuel ETO'O Fils qui m'a donné de l'argent pour me faire soigner à l'hôpital CŒUR DE VIE à Dogbong où je suis actuellement merci beaucoup Au président Samuel ETO'O Fils », raconte Ngando Pickett.
Depuis plus de 40 ans, Ngando « Dans la sauce ! » Pickett soutient les Lions indomptables. Bariolé de la tête aux pieds, chanteur, danseur et ambianceur, ce personnage atypique est à la tête d’une troupe de supporters déchaînés. Autant dire qu’ils se font très remarqués dans cette CAN 2022 au Cameroun.
Le Cameroun s’est classé en tête du groupe A au premier tour de la CAN 2022 et va affronter les Comores en huitièmes de finale, lundi 24 janvier au stade d’Olembé. Une qualification obtenue grâce aux buts de Vincent Aboubakar, aux bonnes réactions de l’équipe, et peut-être aussi grâce à Ngando Pickett et sa bande.
Lui en est sûr : sans leur soutien, les Lions indomptables « ne sont rien ». Au Cameroun, les supporters de l’équipe nationale se comptent par millions. Mais Ngando Pickett est unique. « Nous avons une passion simple : l’amour total envers nos Lions indomptables », explique-t-il simplement en montrant ses « gars » qui l’accompagnent.
Même à l’étranger, on redoute sa présence dans les tribunes, rigole la mascotte officielle des supporters depuis la CAN 1998 au Burkina Faso : « Quand on sait que Ngando est là, on bloque les portes. On dit que si Ngando passe, c'est fini, les Lions gagnent. »
Henri Mouyébé – son nom à l'état civil – est né il y a 68 ans à Douala. Au Cameroun, tout le monde le connaît sous le nom de Ngando Pickett. C’est sa tante qui l’a rebaptisé affectueusement Ngando (« caïman » en langue douala). Pickett, ça lui vient de la danse, une autre passion, et de l’artiste américain Wilson Pickett, célèbre dans les années 1960-1970.
« Un danseur formidable. Comme je dansais très bien, mes amis m'ont surnommé Wilson Pickett. Ensuite, on a commencé à m'appeler Ngando Pickett », développe l’intéressé. Clin d’œil : parmi ses amis, il y avait le père de l’actuel n°27 des Lions indomptables, James Léa Siliki. Le foot, déjà. Le foot, toujours.
En 1972, lors de la première CAN jouée au Cameroun, Ngando Pickett a vu son équipe échouer en demi-finale. Aujourd'hui, impossible pour Ngando et sa bande d'imaginer une autre nation soulever le trophée, le 6 février : « Ma mission, c'est d'apporter mon soutien, d'être le 12e homme derrière les Lions indomptables, de les accompagner jusqu'à la finale. Nous allons remporter cette coupe. »
Voilà plusieurs décennies que Ngando Pickett suit l’équipe du Cameroun sur les cinq continents. Les Lions indomptables n'ont plus de secret pour lui. Et il est catégorique : « La génération 1980-1994 est la meilleure » et Roger Milla « reste le joueur suprême ». « Tout le monde le sait, même si Samuel Eto’o est venu après. Lui-même respecte Roger Milla. »