Le Cameroun a laminé le Kenya lors de la manche aller sur un score de 4 buts à un. Prestation bonne pour les hommes de Marc Brys, le sélectionneur belge. Sauf qu’il n’est pas content d’un point.
Il a même menacé de quitter la sélection si une telle chose se reproduit prochainement : « Je suis très, très fâché. On a commencé à travailler ensemble avec la Fecafoot et tout se passait bien, mais j’ai été surpris que sur la liste du commissaire du match, il n’y avait pas mon assistant Joachim Mununga ».
Par conséquent, le technicien fait savoir qu’il était « très en colère » et prévient que « la prochaine fois, j’arrête ». Son assistant, dit-il, « était catégorique » et lui a dit « qu’il arrêtait, car c’était un manque de respect. Maintenant, je dois parler avec lui, mais si cela arrive encore, j’arrête ».
Qui a fait un tel coup à Marc Brys et à son assistant, un coup similaire à un poignard qu’on leur enfonce dans le dos, sans qu’ils n’aient vu rien venir. L’activiste Jorel Jacques Zang a son idée de la chose.
« Vous voyez donc que la Fecafoot comme toujours est celle qui ne veut pas la paix. Et quand l’État et Marc Brys vont réagir énergiquement, les gens vont venir étaler leur colère ici en aboyant sur les conséquences sans voir les causes dont ils sont les auteurs. Alors que l’État fait des concessions, la Fecafoot fait dans la sournoiserie et c’est cette sournoiserie que Marc Brys ne veut pas », dit-il.
Zang ajoute aussi que « vous (la Fecafoot, ndlr) faites semblant de fumer le calumet de la paix pour le poignarder derrière en toute lâcheté. Comme vous êtes incapables de l’affronter frontalement. Soutien total à Marc Brys et à Joachim Mununga son adjoint. Au prochain match, que le gouvernement soit impitoyable avec la Fecafoot ».