Abdouraman Hamadou Babba sort enfin la sulfateuse. Critiqué de toute part dans son bras de fer avec le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, le président de l’Etoile filante de Garoua tombe sur un de ses détracteur. Il n’est rien d’autre qu’un ministre de Paul Biya Me Jean de Dieu Momo. Il en a pris pour son grade.
Le « mouton » que je suis est, comme beaucoup d’autres, fier d’être né là où DIEU a bien voulu qu’il naisse, à Garoua, au nord du CAMEROUN, au sein de cette zone sahélienne où la nature vous enseigne beaucoup de choses, dès la naissance.
Je suis fier d’être né au sein de ce triangle, bien que modelé par les colons et par des circonstances historiques, qui est devenu notre pays, notre nation à tous : le CAMEROUN.
Je suis fier et reconnaissant de l’éducation et des valeurs humaines qui m’ont été inculquées par ma famille, la société et également l’école coranique, « l’école du blanc » et l’école de la vie.
Cette fierté qui est ancrée en moi, personne ne peut me l’enlever, ni Me Jean de Dieu Momo, ni quiconque et encore moins un quelconque profil Facebook. Cette fierté, je l’emporterai certainement avec moi dans ma tombe.
Par contre, j’ai HONTE d’avoir Me Jean de Dieu Momo comme « ministre » de la RÉPUBLIQUE, de NOTRE RÉPUBLIQUE telle que définie par NOTRE CONSTITUTION !
Chercher à donner une coloration tribale et/ou ethnique à un litige entre les membres de la Fédération Camerounaise de Football est une faute grave et impardonnable pour quelqu’un qui est sensé représenter la RÉPUBLIQUE, NOTRE RÉPUBLIQUE à toutes et à tous !
Par cette période très délicate de l’histoire du CAMEROUN, Me Jean de Dieu Momo, qui n’est pas à son premier forfait, représente un grand danger pour l’unité et la cohésion sociale.
Il est donc grand temps de le mettre face à ses responsabilités personnelles, sans oublier tous ceux qui prennent régulièrement des libertés sur une question aussi sensible que le tribalisme.
Abdouraman Hamadou Babba
Citoyen camerounais
Acte de naissance numéro 1010 dressé le 16 septembre 1970 sur la déclaration de Mme Maria Brionès, Sage Femme à l’hôpital de Garoua et signé du Maire de Garoua, Officier de l’Etat civil, El Hadj Mamadou Bako