Actualités of Thursday, 15 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Humiliation : Ngute rappelle Manaouda à l’ordre, les vendeurs de Djansang jubilent

Manaouda Malachie est appelé à revoir sa copie Manaouda Malachie est appelé à revoir sa copie

Manaouda Malachie est appelé à revoir sa copie. La lutte menée par le ministre de la santé contre l’importation et la commercialisation des produits décapants au Cameroun prend un sérieux coup. Le premier ministre Joseph Dion Ngute a invité son collègue de la santé à rapporter sa « la lettre circulaire du 2 Août relative à l’application des textes fixant les modalités de contrôle des produits alimentaires, d’hygiène, cosmétiques et dérivés aux portes d’entrée au Cameroun ». La note de la primature demande également le retrait du communiqué radio presse du 02 septembre 2022 sur ” les produits ayant obtenu une autorisation de mise en consommation humaine au Cameroun.

Dion Ngute par le truchement de son secrétaire général explique cette démarche par le souci d’« harmonisation des opérations de contrôle de la conformité des produits importés et mis sur le marché national ». Il invite par contre le ministre de la santé de travailler « de concert avec le ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique et les autres administrations et organismes concernés le processus d’élaboration des textes d’application de la loi du 11 décembre 2018 portant loi cadre sur la sécurité sanitaire des aliments”.

La nouvelle tombe bien pour les entrepreneurs camerounais qui avait demandé il y a peu la suspension des mesures prises par le ministre de la santé. Les produis décapants ont de beaux jours devant eux au Cameroun. Plusieurs contactées par la rédaction de CamerounWeb avaient fustigé les mesures prises par le ministre de la santé. Elles estiment que le ministre porte atteinte à leur droit de disposer de leur corps.

Des sources au GICAM estiment que le projet de Manaouda était voué à l’échec dès le départ. « Il faut être clair : La démarche du MINSANTE n’avait aucune chance de déboucher sur l’amélioration de la qualité des produits. En l’absence de laboratoires, les contrôles devaient se limiter à des vérifications documentaires.Pour adresser le problème, il faut construire une véritable infrastructure qualité. Celle-ci va de la définition des normes au contrôle de marchés en passant par les analyses par les laboratoires certifiés et un processus clair et transparent de certification..
On en est encore loin malheureusement », indique la source à Mimimefoinfo.