Ce dimanche, les grands électeurs étaient convié dans les urnes pour procéder à l’élection des sénateurs. Les premières estimations créditent le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de Paul Biya d’une victoire sans partage. Jeune Afrique dans un article avec l’AFP confirme cette tendance et parle même de 100%
« Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya devrait remporter largement les élections sénatoriales qui ont eu lieu dimanche 12 mars au suffrage indirect.Les six bureaux de vote de Yaoundé, regroupés dans l’école primaire publique de Bastos, quartier le plus huppé de la capitale, ont fermé en début de soirée et les assesseurs ont commencé le comptage des bulletins. Le maire, les sept maires d’arrondissement et leurs conseillers municipaux y sont venus voter tout au long de la journée. Lors des précédents scrutins, les résultats officiels ont été délivrés plus d’une semaine après le vote », a souligné Jeune Afrique avec l’AFP.
Dans les dix régions administratives, dix partis présentaient des candidats à 11 134 grands électeurs : conseillers régionaux, conseillers municipaux et chefs traditionnels. Mais le RDPC est le seul à avoir présenté des listes dans la totalité des dix régions, où il contrôle 316 communes sur les 360 que compte le Cameroun.
« La Chambre haute a toujours été nettement dominée par le parti au pouvoir. Soixante-dix sénateurs sont élus tous les cinq ans, et trente désignés par le président de la République. Dans le Sénat sortant, le RDPC et ses alliés occupaient 93 sièges sur 100, les sept restant revenant au Social Democratic Front (SDF), l’un des deux principaux partis d’opposition.À l’Assemblée nationale, le parti de Paul Biya et ses alliés disposent aussi d’une écrasante majorité de 164 députés sur 180, élus directement en février 2020. « Le RDPC part largement favori dimanche, car ses membres sont les plus nombreux dans le collège électoral », assurait avant le scrutin Louison Essomba, politologue et professeur de droit à l’université de Douala, lui prédisant une « majorité obèse », précise le Magazine