L’ambiance était électrique ce mardi à l’Assemblée nationale. Les députés notamment ceux de l’opposition ont manifesté leur colère face à l’attitude de la présidence qui leur présente un texte à 10 heures pour étude à 10heures 30. Dans la foulée, le commissaire du gouvernement qui était présent à l’hémicycle a été humilié à son tour.

Louis-Paul Motaze était ce mardi au parlement. Alors que ce dernier s’apprêtait à prendre la parole, Joshua Nambangi Osih, homme politique camerounais, député à l'Assemblée nationale lui a simplement arraché le micro pour lui faire comprendre que ce n’était pas l’attitude réglementaire à tenir pour s’exprimer devant les députés. Pour lui, il doit être au pupitre ou debout le micro en main.

Cet acte de bravoure salué par ses collègues députés de l’opposition qui observait une opération de blocus au parlement a rendu stupéfait le président de l’Assemblée nationale qui n’a pu rien faire sur le champ.

Le parlement a été assez mouvementé ce mardi et pour le moment les travaux sont bloqués.




Dernière minute : débandade générale au parlement , Cavaye Yeguie introuvable


Ce n’est pas la sérénité au niveau de l’Assemblée nationale. Selon le confrère Focus Média Afrique qui a publié l’information en exclusivité, les députés de l’opposition ont décidé de passé à l’action. Déjà très tôt le matin, c’est Cabral Libii qui montait au créneau pour dénoncer le manque d’égard et de respect pour les députés à qui ont soumet un document à 10h pour l’examiner 30 min après.

En décidant de bloquer les travaux, ils s'insurgent du non respect des textes de lois par le gouvernement, qui leur a envoyé un document de 200 pages à 10:00 exigeant qu'il doit être mis en débat à 10:30 ce mardi.

« nous sommes à l’Assemblée nationale ce matin, nous avons décidé de faire l’opération blocus car le gouvernement a tellement violé la loi. Nous attendions la loi de règlement, qui doit être déposé au parlement au plus tard au 30 juin, et nous sommes aujourd’hui le 5 juillet et nous avons reçu le document exactement à 10heures et on nous demande de débattre à 10 heures 30. Ce qui est impossible. Un document d’à peu près 200 pages. Vous ne pouviez pas dire que vous allez débattre sur un tel document. C’est pour cette raison que nous avons pris d’assaut le pupitre », s’insurge un élu de l’opposition.