Le football camerounais a toujours été le théâtre de passion, de talent et de rivalités intenses sur le terrain. Cependant, en coulisses, l'administration et la gestion du sport ont souvent été entourées de controverse et de turbulences. Dans une récente déclaration, Serge Branco, un fervent soutien de Samuel Eto'o et acteur du monde footballistique, a abordé les changements significatifs qui se sont produits sous la présidence de Samuel Eto'o à la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot).

Dans une interview accordée à "Au Cœur du Sport" sur Canal 2 International, Serge Branco a évoqué l'évolution du football camerounais et les défis auxquels il a dû faire face par le passé. Il a souligné que pendant près d'une décennie, ce sont les présidents de clubs qui ont pris en main la gestion de la ligue. Cependant, cette période a été marquée par des périodes de trêves prolongées, des décisions prises en coulisses pour désigner les champions, et des joueurs confrontés à des conditions salariales précaires.

"C'était les présidents de clubs qui avaient cette ligue auparavant. Pendant 10 ans ils ont géré le football camerounais. On avait 8 mois de trêve, on avait des champions qu'on décidait dans les bureaux. Les joueurs n'avaient même pas 100 mille francs de salaires. Ils ont eu 10 ans pour gérer le football camerounais, ils se sont entre-tués", a déclaré Serge Branco lors de l'interview.

Cependant, avec l'arrivée de Samuel Eto'o à la tête de la Fécafoot, le paysage du football camerounais a commencé à changer de manière significative. Sous sa direction, des réformes audacieuses ont été entreprises pour moderniser et professionnaliser la gestion du sport. Ces changements ont été axés sur la transparence, la responsabilité et l'engagement envers le bien-être des joueurs et l'amélioration des normes professionnelles.

Serge Branco a également abordé la situation actuelle où certains présidents de clubs font la une des journaux pour des raisons négatives. Selon lui, de nombreux présidents qui étaient en poste pendant la période précédente sont aujourd'hui radiés ou suspendus. Il a mis en évidence le manque de clarté concernant leurs antécédents et a souligné que ces développements renforcent la nécessité d'un leadership fort et éthique dans le monde du football.

"Ces présidents qui font la une des journaux aujourd'hui, ce sont ceux qui sont radiés ou suspendus. Ils n'ont pas un "background" très clair", a déclaré Serge Branco.

L'interview de Serge Branco offre un aperçu intéressant des changements en cours dans le football camerounais et de la vision de Samuel Eto'o pour revitaliser et améliorer le sport à tous les niveaux. Les efforts visant à élever les normes, à garantir une gestion transparente et à mettre en avant le bien-être des joueurs semblent marquer un tournant important dans l'histoire du football au Cameroun.

Alors que la Fécafoot sous la présidence de Samuel Eto'o continue de travailler à la réforme et au développement du football, il est clair que des discussions ouvertes comme celle-ci contribuent à sensibiliser le public sur les enjeux du sport et à encourager un engagement constructif pour le futur du football camerounais.