Il s’agit d’un témoignage exclusif passé sur la page du lanceur d’alerte Boris Bertolt. En effet, les jours à venir risquent d’être sombres pour les grandes villes du Cameroun. Le personnel d’ Hysacam, une entreprise camerounaise chargée de l'assainissement public menace d’entrée en grève dans les jours à venir.



LE PERSONNEL D’HYSACAM MENACE D’ENTRER D’ENTRER DE NOUVEAU EN GRÈVE … Témoignage

“ À peine nous avons nos salaires. Nous travaillons deux mois pour recevoir un mois de salaire. Tel a été le cas ce mois. Passé la date du 15 mai, nous entrerons encore en grève. Les portes de l'agence Hysacam de Douala ont été scellées par la CNPS le 5 mai vers 09h.

Le personnel de cette entreprise venu de Yaoundé accompagné de deux gendarmes armés ont acheté le Cadenas et procéder à la fermeture du grand portail tout en permettant revenir dans un délai de 03 jours fermer aussi le portail d'accès au personnel au cas où Hysacam ne s'acquitte pas de sa dette envers cette entreprise en chargée de l'assurance sociale au Cameroun. Heureusement au moment de la fermeture du grand portail, les camions étaient hors du site.

Celà a contraint Hysacam Douala a faire garer les camions dans la base de la société Asquini Encorad, une société des BTP rachetée par Monsieur Michel Ngapanoun à plusieurs milliards de nos francs. Hysacam prélève directement l'argent dans nos salaires et ne reverse pas à la CNPS et ceci depuis plusieurs années.

Les prestations sociales ne sont pas payées. Au niveau de l'assurance maladie c'est la catastrophe. Nous cumulons plus de huit mois sans assurance maladie. Nous travaillons dans les ordures sans assurance maladie. Les assurances ont suspendu les prestations pour défaut de paiement par Hysacam. Le matériel de travail remis au personnel est mauvaise qualité entre autres bottes, gants, pelles, balais etc...

Les problèmes de carburant aussi de posent pour défaut de paiement au prestataire par Hysacam. La gestion du personnel en interne est calamiteuse. La suprématie envers le personnel, le cas du directeur technique du marché à Yaoundé en l'occurrence monsieur Batomen Djami Cyrille Kevin dont nous avons demandé son départ à Yaoundé. Les injustices sociales et catégorielles ne sont pas en reste.”