Actualités of Wednesday, 13 March 2024

Source: camerouweb.com

'Il doit se trouver un autre parti pour 2025': Atanga Nji dévoile son plan contre Cabral Libii

Paul Atanga Nji Paul Atanga Nji

Le Ministre de l'Administration territoriale du Cameroun veut absolument détruire le président du PCRN, Cabral Libii.

Ce mercredi 13 mars, Paul Atanga Nji aurait affirmé lors d'une réunion qu'il mettra tout en œuvre pour chasser Cabral à la tête du PCRN.

"A la réunion ce matin avec ses directeurs au Ministère de l’administration territoriale, Atanga Nji a publiquement déclaré que Cabral Libii doit se trouver un autre parti pour la présidentielle 2025. Qu’il ne sera pas candidat avec le PCRN", révèle le lanceur d'alertes Boris Bertolt.

Le 19 décembre 2023, le député Cabral Libii a ouvertement accusé le ministère de l'Administration territoriale (Minat) de manipuler les tensions au sein du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Ces allégations, étayées par plusieurs proches du député, révèlent une crise interne complexe, avec des implications politiques profondes.

Cabral Libii met en avant l'exploitation présumée par le Minat de la querelle entre Robert Kona, l'un des fondateurs du PCRN, et le leadership actuel du parti. Le député va même jusqu'à suggérer que le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, serait derrière la récente conférence de presse de Robert Kona, organisée dans un hôtel prestigieux à Yaoundé. Les appels aux journalistes pour cet événement, selon Cabral Libii, émanaient du cabinet du ministre Paul Atanga Nji.

L'affiliée au PCRN, la députée Rolande Ngo Issi, se joint aux accusations en pointant du doigt le ministre Atanga Nji, l'accusant de manipuler la situation en soutenant Robert Kona. Ces déclarations révèlent des enjeux de leadership et de légitimité au sein du PCRN, illustrant un climat de tension politique.

Les partisans de Cabral Libii soulignent le manque d'action du Minat pour empêcher ce qu'ils considèrent comme une usurpation de titre par Robert Kona, affirmant que le ministère devrait jouer un rôle dans la préservation de l'ordre public. Ces accusations soulèvent des questions cruciales sur l'ingérence potentielle des institutions gouvernementales dans les affaires internes des partis politiques au Cameroun.

Au cœur de cette polémique, la situation au PCRN expose les complexités des luttes de pouvoir au sein des partis politiques, mettant en lumière des préoccupations plus larges sur la séparation des pouvoirs et l'intégrité du processus démocratique.