La communauté musulmane serait en colère face au scandale autour de l’attribution des places pour le Hadj 2025. Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a donc du souci à se faire. Le journaliste Boris Bertolt explique mieux la situation.

Le 3 mars 2025, le prix officiel du Hadj a été fixé à 3 262 620 francs CFA. Pourtant, dès le 6 mars au matin, il a été annoncé que les 4 000 places étaient déjà totalement achetées, empêchant les fidèles d’effectuer leur versement.

Encore plus troublant, le PDG de Sama Voyage a lancé la veille de la fermeture des guichets un Hadj privé à 3 460 000 francs CFA, laissant entendre que seules certaines agences avaient un accès exclusif aux places.

Pire encore, on propose aujourd’hui aux fidèles ces mêmes places officielles avec un surcoût de 150 000 francs CFA ou 200 000 francs CFA sous prétexte qu’elles auraient été achetées pour être revendues.

Comment expliquer une telle situation ? Qui sont ces acheteurs mystérieux qui ont pu sécuriser toutes les places en quelques heures, alors que les fidèles n’ont même pas eu le temps de payer ? Pourquoi les places de l’État se retrouvent-elles maintenant sur le marché noir ?

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