Au Cameroun, plusieurs personnalités publiques ont affirmé avoir été victimes des puissants réseaux d'homosexuels qui leur font des propositions indécentes.

Les journalistes ne sont pas épargnés des pressions de ces réseaux puissants d'homosexuels. Un journaliste qui en a été victime a décidé d'en parler en mondovision, ce dimanche 25 juin sur les plateaux de Canal Presse sur Canal 2.

Théophile Awana, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a parlé des pressions qu'il a subies plusieurs fois, sans dévoiler une seule des personnes qui faisaient ces chantages.

"Un homme m’a fait une cour assidue de Casablanca à Yaoundé. Il me disait qu’il veut embrasser ma bouche ci. J’ai déjà reçu de telles propositions même de personnalités très hautes placées dans ce pays. Tu vas faire quoi ? C’est ta parole contre la sienne. Il peut même te faire arrêter là par son garde de corps", a déclaré le journaliste.

Et pourtant, l'homosexualité punie par la loi au Cameroun et l'homophobie règne en maître dans toutes les villes du pays. Les défenseurs des droits des personnes LGBT ne sont pas non plus épargnés.

En 2015, la FIDH avait mis en lumière dans un rapport les persécutions et les menaces contre les défenseurs des gays au Cameroun. Locaux incendiés, cambriolages, arrestations arbitraires ou encore "mort violente" : plusieurs membres d’associations de défense des droits des homosexuels et des droits de l’Homme, cités par la FIDH, se disaient en danger et assuraient ne pas pouvoir compter sur la police.