Politique of Thursday, 24 May 2018

Source: cameroon-info.net

Il n’y aura pas d’élection en zones anglophones- ELECAM

Les élections pourront être délocalisées dans les régions anglophones à cause des violences Les élections pourront être délocalisées dans les régions anglophones à cause des violences

Approché par le quotidien Mutations, Abdoulaye Babale le Directeur général (DG) d’Elections cameroon (ELECAM) parle des mesures qui vont être prises dans le cas où les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seraient toujours en proie aux violences causées par la crise anglophone.

«D’ici la tenue du prochain scrutin il est possible comme cela a été réalisé dans la Région de l’Extrême-Nord contre Boko Haram, dans la Région de l’Est contre les rebelles, que ces élections soient délocalisées. Il est possible que notre pays connaisse la paix avant le prochain scrutin. Nos forces du maintien de l’ordre font des efforts pour que la paix revienne partout au Cameroun», déclare Abdoulaye Babale dans les colonnes du 24 mai 2018 du quotidien Mutations.

Toujours sur la question de la délocalisation envisagée dans les Régions anglophones, le DG d’ELECAM précise cependant que c’est une mesure à laquelle on peut faire recours quand il se pose des problèmes autres que ceux d’insécurité. «Il a toujours été possible, en même temps de paix totale, de procéder à la délocalisation parce que les populations qui vivent dans les Régions à climat difficile telles que la savane et la steppe migrent. Et les bureaux de vote suivent l’implantation des populations.

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Ce qui a été réalisé dans des Régions difficiles en matière de sécurité le sera également. Mais la particularité actuelle est qu’entre la convocation du corps électoral et la tenue du scrutin, il s’écoulera 90 jours. En trois mois, nous aurons le temps de délocaliser ou de relocaliser et d’en informer les populations et tous les acteurs du processus électoral.», déclare Abdoulaye Babale.
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Celui-ci ajoute que ses collaborateurs ont été mobilisés et sensibilisés sur cette nécessité de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du processus électoral notamment les partis politiques, l’administration, la justice et les forces du maintien de l’ordre.