L’homme politique Pierre Mila Assouté a écrit un texte qu’il a publié sur sa page Facebook. Dans celui-ci, il fait des révélations terribles sur l’état de santé physique et moral du président de la République camerounaise Paul Biya.
La République des crapuleries
Les choses qui m'ont déterminé à démissionner du RDPC en ma post-qualité de membre titulaire du comité central après y avoir créé un courant des modernistes se sont aggravées plus qu’au moment de ma décision de démissionner. Je n'avais pas tort de les laisser poursuivre dans cette médiocrité.
Je l'avais constaté et consigné par écrits, le destin ultime qui attend une formation politique qui a dévoyé ses idéaux originels pour ériger les écarts en normes et dégradé les normes dans les écarts.
Il s’agit de l'inéluctable implosion à la disparition de la scène de plus en plus visible de son timonier Paul Biya.
Je disais qu’il ne serait pas possible de réprimer la chaîne de corruption qui s’y est gangrenée sans se faire Arakiri.
Comme à la mafia, personne dans le dernier carré de la haute hiérarchie de la République ne peut plus arrêter personne.
La quadrature du cercle est parfaite. Il reste que les acteurs tirent leur révérence ou détruisent ce qui en reste.
Le gouvernement ne sera plus renouvelé. Les poursuites judiciaires des prévaricateurs des fonds covid-19 épinglés par la chambre des comptes ou ceux de la construction des stades Olembe ou Japoma seront gelées. Il ne faut rien en attendre. L'état sauvage est consacré.
Le président de la République ne se souvient même plus de l'adresse de sa présidence de la République...
Il est évident qu'il ne se souvient plus de Marcel Niat Njifenji ou de Cavayé Yeguié et sûrement eux non plus ne se souviennent plus de son nom que de manière sporadique.
Clément Atangana du Conseil constitutionnel est dans le même état d’incapacité physique et ne peut constater aucune incapacité.
L'heure de l'implosion approche avec les gesticulations d'une succession dynastique impossible d'un pouvoir de la République du Cameroun aux mains des profanateurs de la nation camerounaise qui saigne de larmes et d'argent. Jusqu'à quand ?