Le président de la République Paul Biya, leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti politique qu’il dirige depuis plusieurs décennies maintenant, « semble avoir oublié le pays et ses compatriotes abandonnés à leur propre sort », comme s’en exclame un lanceur d’alerte sur la toile.
Plusieurs secteurs socioéconomiques sont mal gérés, ce qui engendre une frustration totale chez les citoyens qui ont élu Paul Biya et l’ont investi du pouvoir de les gouverner. Aujourd’hui le Cameroun ne fait plus rêver personne.
Dans un article précédemment publié, on a pu voir comment même les pays étrangers redoutent le Cameroun devenu depuis longtemps objet de curiosité.
Les dirigeants canadiens par exemple ont presque interdit à leurs ressortissants de visiter le pays de Paul Biya. Ils le décrivent comme un territoire hostile où règnent en maître l’anarchie, le banditisme, le vol, le crime, le viol, le terrorisme, la corruption, le favoritisme, les guerres armées, les violences de toute sorte, etc.
Ajouté au fait que le chef de l’État (90 ans) lui-même se livre régulièrement à des comportements tendant à le ridiculiser en public, ça en fait finalement beaucoup.
Les nouvelles images dont il est question sont celles d’une inondation en pleine capitale économique. Elles sont très humiliantes pour le pays et ses dirigeants, Paul Biya en premier.
« Douala, Le quartier Akwa. No comment... », écrit la source qui ne veut pas commenter ce qui est déjà clair pour tout le monde. À chaque pluie diluvienne, Yaoundé et Douala les deux villes phares du pays sont "englouties" par les eaux.
De quoi énerver les citoyens : « Bientôt on aura rendez-vous avec le choléra, le seul pays au monde où on en parle encore ».
« Les quartiers résidentiels de mon pays à la veille de l'émergence. Quarante-et-un (41) ans de malédiction ».
« Comment le choléra ne va pas tuer ? Encore que certains riverains profitent de cette situation pour vider leur WC. Pauvre pays... ».
« La ville est sale partout après tu vas les voir partout en veste dans les chaînes de télé lutter contre le choléra pour continuer à justifier le braquage de nos caisses ».