Actualités of Sunday, 3 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Il viole et tue la tradipraticienne avec son propre soutien-gorge

Viol et meurtre Viol et meurtre

C’est la 'saison des assassinats au Cameroun' comme le décrit la source dont l’information va suivre ci-dessous. Le citoyen a été pris par un très vilain plaisir l’ayant amené à commettre le pire à Mbouda, commune, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l'Ouest.

Là-bas, un homme a été capturé après avoir violé et assassiné une tradipraticienne. « Horrible crime à Mbouda, capitale des avocats du Cameroun en proie ces dernières heures à la folie meurtrière qui parcoure depuis des mois le territoire national ».

L’activiste raconte que « le 19 août de cette année, une macabre découverte mettant en scène le cadavre humilié d’une femme a lieu au quartier Nzintia. La victime, Georgette Madie, bien connue du coin, est soignante traditionnelle dévouée aux problèmes de santé de ses patients ».

En effet, « quelques jours plus tôt, celle-ci recevait un certain Songmene David Yili. Georgette ne le sait pas encore : l’homme est un malade d’un autre genre dont aucun de ses traitements ne peut guérir le démon qui l’habite. L’individu va la violer avant de lui fracasser le crâne à coups de pierres puis disparaître dans la nature ».

C’est strictement un acte violent qu’on ne saurait tolérer. « Seulement quelques jours après le drame les hommes du commandant Bakoa Jean de la brigade de gendarmerie de Mbouda lancés à la recherche du criminel finiront par capturer ce dernier. L’infâme individu passera aux aveux évoquant les derniers moments de sa victime dans un récit froid ».

Il dit par exemple que "c’est avec son soutien-gorge que je l’ai étranglée pour que ses cris n’alertent pas les gens. Pour simuler ce que j’avais fait, je lui ai écrasé la tête avec un caillou pour faire croire à une agression qui avait mal tourné".

C’est donc dire que « dans ce monde de malheurs, votre patient peut être celui qui vous enverra dans la tombe », conclut de façon triste Nzui Manto.