On se croirait parfois dans les émissions de Patrick Nguema Ndong sur Africa N°1 avec du cocasse et de l’épouvantable à Bangoss city. Nous sommes pourtant ici à Douala au Cameroun. En plein Bonamoussadi, quand un certain Bonas Joël Kamga sert du sanglant à une jeune fille à qui il contait fleurette.

La nommée Annabelle n’avait pourtant pas quelques heures avant , boudé l’offre d’une virée arrosée dans le snack du quartier.. Là dedans, la boisson variée a coulé à bouche que veux-tu.

Dans son fort intérieur, l’homme à la quequette bien affutée, se disait qu’il était en pleine opération de semence. Et qu’au final , il en récolterait du bon pistache sur la croupe cambrée d’Annabelle. Sans doute que celle-ci ne vibrait pas au même diapason. Des donzelles de son genre étant souvent convaincues que le Njooh Nkap existe toujours dans la poche des garçons de bonnes familles qui foisonnent à Akwa-Nord.

C’est fort de cela qu’au moment de lever l’ancre, Bonas Joél, a cru devoir indiquer la direction du motel à Annabelle. Mal lui en a pris, car cette dernière a tôt fait d’évoquer sa période de menstrues rouge vif qui ne lui autorisait d’accepter cette dernière escapade. Déterminé d’y voir clair avant d’accepter, Kamga s’est proposé d’aller ausculter l’entrejambe de sa compagne occasionnelle; ce à quoi cette dernière a opposé un NIEt catégorique.

C’est alors que courroucé d’avoir mis ses fafiots sur une mauvaise carte, Kamga a bondi sur l’oreille de sa proie et l’a mordue à pleins dents, avant de cracher le morceau au sol et de prendre la poudre d’escampette. La jeune fille dira plus tard qu’elle a cru qu’il avait disparu avec son oreille entre les dents, jusqu’au moment où elle a marché dessus.

C’est quelques heures après que cette oreille a été transplantée sur la victime à l’hôpital Laquintane. De quoi penser que des carnassiers, il en existe de plus en plus au milieu des hommes.