Actualités of Sunday, 22 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Il y a 178 ans, la première école du Cameroun avant même la naissance de Paul Biya

La première école au Cameroun a été inaugurée le 21 avril 1845 La première école au Cameroun a été inaugurée le 21 avril 1845

C'est l'histoire des premières écoles au Cameroun. Pendant ce temps, Paul Biya n'était même pas encore né. Il y a 178 ans, le premières écoles sans grèves et sans mouvements d'humeur.

En effet, la première école au Cameroun a été inaugurée le 21 avril 1845 à Bimbia par le pasteur jamaïcain Joseph Merrick. Le premier jour, 35 jeunes Camerounais ont été accueillis, et les enseignements étaient dispensés en anglais. Ainsi, la première langue apprise par les élèves camerounais à l'école était l'anglais.

En 1902, la région de Kribi comptait déjà une dizaine d'écoles avec plus de 300 élèves. Cette expansion précoce de l'éducation dans la région est notée.

En septembre 1904, les missionnaires palottins allemands ont ouvert une école à Nkol-Akono dans la région de Mvog Fouda. La direction de l'école a été confiée à Henri Tsala, un Mvog Tsoungui Balla. Cette initiative éducative par les missionnaires allemands est mentionnée.

Ceci met donc en évidence le rôle de l'Église dans le développement de l'éducation au Cameroun. L'école de la paroisse de Minlaba a été ouverte le 22 mars 1912 sous la direction du frère Grän. Quatre ans plus tard, la région comptait 11 écoles satellites avec 1400 élèves.

Il est noté que très tôt, les familles du Grand Centre et du Grand Ouest ont envoyé leurs filles ainsi que leurs garçons à l'école. Dans certaines écoles, le ratio entre garçons et filles était équilibré, avec 80 filles pour 150 garçons.

Tout ceci rappelle ainsi l'histoire de l'éducation précoce au Cameroun, mettant en lumière les premières écoles, les missionnaires allemands et l'importance de l'éducation pour la population camerounaise.

Aujourd'hui, les mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants mettent à mal le système éducatif au Cameroun. Le mouvement OTS réclame depuis plusieurs mois le changement de ces conditions.