Le professeur Alain Fogue a suivi les rendus de l'émission d'Equinoxe TV hier mardi soir, émission à la quelle participait un membre du MRC, en la personne de Emmanuel Kungne.

Pour le professeur Fogue, cette les participants, (y compris celui de son parti) à ce débat qui gargarisent du titre d'analystes politiques ne connaissent rien du tout et plongent les téléspectateurs dans des fausses analyses qu'ils proposent en mondovision.

Les "politologues" qui viennent éclairer les téléspectateurs sur Équinoxe télévision doivent d'abord apprendre leurs leçons avant de venir prendre la parole devant les caméras", aurait écrit le professeur Fogue, depuis la prison de Kondegui.

La réaction du Trésorier général du MRC est en effet relative à la lettre qu'il a écrite à Paul Biya et dans laquelle il demandait la libération sans conditions de tous les prisonniers membres du MRC et qui ont été arrêtés lors des manifestations de 2020.

"La correspondance adressée au président de la République ne demande pas sa clémence ni son l'indulgence. Elle ne mendie point sa pitié. Au contraire, ladite correspondance met en demeure le président de la République monsieur Paul BIYA de libérer les militants du MRC qu'il détient arbitraient et illégalement. En fait, ceux-ci sont des Otages Politiques depuis la publication de l'Avis du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de la Commission des droits de l'homme des Nations unies qui demande leur libération immédiate et leur dédommagement. Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire GTDA a pour texte de base le Pacte International relatif aux droits civils et politiques RATIFIÉ PAR LE CAMEROUN le 27 juin 1984", écrit Alain Fogue.


"L'article 45 de la constitution dispose que les textes internationaux dûment ratifiés par le Cameroun sont au dessus des lois camerounaises. 5(2) de la constitution fait du président de la République le " garant de l'application" des textes internationaux dûment ratifiés. Comment des individus qui prétendent être des " politologues" peuvent prétendre que les Avis du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire n'aurait aucune valeur juridique ? Ont ils lu l'article 2 du Code Pénal qui dispose que tous les textes internationaux dûment ratifiés par le Cameroun s'appliquent au présent Code? Selon eux, l'Avis n'a aucune force exécutoire. Alors la charte de l'ONU en aurait - elle ?
Franchement, vos " politologues" n'ont même pas été à mesure de lire et de comprendre le texte à eux soumis. Mais ils se sont risqués à le commenter. Ils sont courageux de se présenter aux téléspectateurs comme des " politologues" ou des " experts", ajoute t-il dans la déclaration.