Le tech entrepreneure camerounaise est en colère. Elle accuse le magazine Jeune Afrique d'avoir raconté des ramassis de mensonges à propos d'elle.

Rebecca Enonchong est l'une des femmes d'affaires camerounaises les plus en vues dans la presse. Cette position fait que plusieurs médias lui prêtent l'intention de se lancer dans la course au fauteuil présidentiel.

"J'ai toujours été très discrète de nature. Depuis des années, ne sachant rien de moi, les gens m'ont inventé une vie. Mais que une publication comme Jeune Afrique aille aussi loin dans le faux me choque. Dans ma prétendue garde rapprochée, ils ont inclus des personnes que je n'ai jamais rencontrées, d'autres que j'ai rencontrées mais que je ne fréquente pas, et même un qui est décédé", écrit Rebecca Enonchong.

"Certains faits récupérés sur le net sont pris totalement hors contexte et parfois ils se trompent de décennie. Même si c'est un stagiaire avec l'aide de l'IA qui a préparé ce ramassis, il reste que JA perd en crédibilité", écrit-elle.

Enonchong est la directrice générale d'AppsTech, une entreprise technologique qu'elle a fondée en 1999. AppsTech possède des bureaux sur trois continents et a réalisé des travaux dans 25 pays, selon le site de l'entreprise.

Agée de 57 ans, elle a fait ses études aux Etats-Unis, et est titulaire entre autre d'une Maîtrise en sciences économiques à l'Université catholique d'Amérique.

Présidente du conseil d'administration d'Afrilabs depuis 2017, elle est connue pour son engagement en faveur de la promotion des startups sur le continent. Afrilabs est le plus grand réseau panafricain de centres d'innovation technologique.

Rebecca Enonchong a été la lauréate de divers prix initiés par des organisations telles que le Forum Économique Mondial. Le magazine Forbes la classait parmi les 10 Femmes Tech Fondateurs à observer en Afrique durant l'année 2014.

En 2020, elle a été classée par Forbes parmi les 50 femmes les plus puissantes d'Afrique.