En République centrafricaine (RCA), 11 otages camerounais qui avaient été kidnappés par un groupe rebelle au Cameroun en mars 2015 ont été libérés. Entre temps, deux sont morts de la tuberculose. Ces 11 hommes et femmes restants étaient retenus en otage à Zoukombo, en Centrafrique, alors qu'ils rentraient d'un enterrement à environ 11 km de Garoua-Boulai, ville de la région de l'Est Cameroun.
C'est le président du Cameroun Paul Biya qui a annoncé la nouvelle ce dimanche 17 juillet au soir dans un communiqué : « Les 11 Camerounais sont libres, et désormais sous la protection des autorités du pays ». Ce mardi, ces désormais ex-otages ont regagnés le territoire camerounais et ont été conduits dans un hôpital pour une évaluation de leur état de santé.
On ignore encore les circonstances exactes de leur libération, ainsi que le rôle joué par le Cameroun, la Centrafrique ou la Minusca dans les négociations. La Mission des Nations unies a salué la libération des otages et en a profité pour rappeler « aux groupes armés à renoncer à la violence d'une manière inconditionnelle ».
Incertitudes
Les autorités centrafricaines n'ont pas souhaité commenté cette libération. Au Cameroun, le Président de la République « félicite chaleureusement les forces de défense et de sécurité camerounaises et remercie sincèrement tout ceux qui ont, de près ou de loin, oeuvrés pour cet heureux dénouement ».
Mais plusieurs questions demeurent. Quels étaient les motivations des ravisseurs ? Qui étaient les preneurs d'otages ? Où sont-ils passés ? Des réponses qui devraient arriver dans les prochains jours.