Diaspora News of Monday, 7 March 2016

Source: camer.be

Implication de la diaspora dans l’éducation de la santé

A gauche, le Dr Chantale Ebongo, anesthésisteréanimateur,A gauche, le Dr Chantale Ebongo, anesthésisteréanimateur,

Dr Chantale Ebongo a participé au Projet Mida au cameroum. Il s’agit d’une action citoyenne initiée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). En partenariat avec le Ministère des relations extérieures et le ministère de la santé. Son objectif : renforcer les capacités des institutions locales publiques et privées en vue de l’optimisation des services de santé et de l’enseignement supérieur.
Qui est Chantale Ebongo ?

Je suis le Dr Chantale Ebongo, anesthésisteréanimateur, vivant et travaillant en Belgique. J’ai eu l’opportunité par le biais de l’OIM de participer à l’une des missions qu’elle organise et supervise au Cameroun, dans le but d’impliquer la diaspora camerounaise dans des projets sur l’éducation et la santé.

Vous sentiez-vous à la hauteur de cette mission pleine d’émotion ?
Malgré tous les préparatifs que l’on peut faire, on est toujours en dessous de la réalité, surtout dans le domaine médicale. Soigner, toucher, aider, ceux pour qui nous étions partis apprendre et qui n’en ont jamais profité, des vrais nécessiteux des soins, c’est le plus beau cadeau que nous pouvons nous faire à nous même.

En fait, que pouvait-on attendre de vous ?

10 jours à donner mais surtout à prendre, à avoir l’impression que chaque graine que l’on plante poussera, à rencontrer des interlocuteurs intéressés, à être émerveillé par tout ce qui a été fait et surtout par ce qui reste à faire, c’est çà les 10 jours de ma mission.

Avez-vous le sentiment d’un devoir accompli ?

Sont­soit mes yeux ou la réalité de la santé au Cameroun est vraiment interpellante ? Les deux surement. Il y a du boulot et ne pas y participer serait se réserver une note salée pour l’avenir, pour nous, nos familles, nos amis et notre pays ? Moi, je compte continuer d’une façon ou d’une autre.

Et si c’était à recommencer ?
Merci à l’OIM pour m’avoir permis de vivre cela, et encourage quiconque à le faire si l’occasion venait à se presenter.