Plusieurs personnes ayant connu Franck Biya décrivent un homme certes capable de s'exprimer avec calme et éloquence, mais que sait-on de sa capacité de communication, à faire un débat, ou à tenir face à un journaliste dans une interview à bâton rompu?
Le fils de Paul Biya est présenté souvent dans les médias et réseaux sociaux, comme l'un des candidats à la succession du président. C'est la raison pour laquelle son nom revient souvent dans les débats et que tous ses faits et gestes sont souvent scrutés.
L'"Arène", l'une des émissions phares de Canal2 international n'a pas échappé au "virus" Franck Biya. L'émission qui recevait l'analyste politique et universitaire, Aristide Mono hier dimanche 3 avril, a débattu avec son illustre invitée, des chances de Franck Biya de succéder à son père.
Pour l'analyste politique, ses chances sont infimes. D'abord parce que le fils du président ne fait pas l'unanimité dans le sérail qui a aussi ses ténors et vieux crocodiles. Ensuite, Franck Biya que les Camerounais n'on jamais vu à l'œuvre, ne peut pas tenir face à un journaliste chevronné dans une interview par exemple, selon Aristide Mono.
"Je ne suis pas certain que Franck Biya puisse tenir dans une interview à bâton rompu face à vous", répond Aristide Mono.
Et pour ceux que pensent qu'il suffit que Biya présente son fils comme son successeur pour que tout se passe comme il le souhaite, Dr Mono répond: "ce n’est pas à Paul Biya de donner le pouvoir. Ça ne lui appartient pas. Le pouvoir appartient au peuple".