Ferdinand Ngoh Ngoh le secrétaire général de la présidence de la République (Sg/Pr) qui a assuré le présidium de la cérémonie, a affirmé que le document biométrique, « permettra à la police de mieux sécuriser la citoyenneté camerounaise et de meilleures diligences judiciaires grâce à une identité à vie ».
Du beau monde cette matinée à Yaoundé au siège du centre du nouveau système d?identification sécurisée de la capitale, sis derrière Ecole de police. Ferdinand Ngoh Ngoh le Sg/Pr, Martin Mbarga Nguelé, délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Jean Baptiste Bokam, secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie, Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, Abba Sadou, ministre des Marchés publics, et Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun.
Ouvrant le bal des tribuns, le Dgsn a déclaré que l’ouverture de ce 09 août, est l’aboutissement de la non-sécurisation de l’identité nationale, après la signature le 31 juillet 2015 avec l’opérateur français de titres identitaires Gemalto. « Des experts camerounais du comité de suivi, ont travaillé avec ceux de Gemalto, et ont comparé divers systèmes de Gemalto en France, en Hollande : ils ont élaboré l’exploitation du transfert des données existantes », dixit Martin Mbarga Nguelé. Et d’ajouter que le processus a été mené avec objectivité et efficacité. « Des essais ont été faits. Des indices de sécurité testés. 600 cartes par heure seront produites par les deux machines du centre nouveau de système d?identification sécurisée. D’ici la fin d’année, est prévu un nouveau centre à Garoua », dira enfin laborieusement le Dgsn.
Vice-président de Gemalto, Lionel Jean a présenté sa structure comme leader de sécurisation de titres identitaires dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 3,1 milliard d’euros en 2015. Et le Français d’ajouter que Gemalto qui travaille avec bien d’opérateurs de téléphonie mobile ainsi que des banques, a une expertise avérée en sécurisation de documents (passeports) en Algérie, Maroc, et des fichiers d’Etat civil au Bénin, au Gabon.
Maitre des cérémonies, Ferdinand Ngoh Ngoh a quant à lui, indiqué que le nouveau système d?identification sécurisée, va renforcer la sécurité frontalière, la sécurité de la citoyenneté camerounaise, les diligences judiciaires, et la lutte contre la fraude documentaire. Le Sg/Pr a laissé entendre que 350 postes d’identification seront déployés à travers le pays, en sus des 50 postes mobiles dont le but est de rapprocher les populations du processus d’identification.
Faits selon le Dgsn à base de polycarbonate qui permet une plus grande fiabilité, parce que dotée d’un portrait citoyen porteur gravé au laser, avec microprocesseur ultra sécurité adossé à une puce électronique, les nouveaux titres d’identité que sont la carte nationale d’identité, le passeport, les cartes de séjour et les cartes professionnelles pour agents de police, endigueraient l’empire du faux au Cameroun.
Le Dgsn a toutefois précisé que les titres identitaires en cours restent valides jusqu’à leur expiration.