Me Tchoungang a-t-il menti aux journaliste, tout en les regardant tout droit dans les yeux, lors de son point de presse? Tout semble indiquer que oui, lorsque l'on écoute Guy Zogo hier samedi 04 mars sur Equinoxe TV.
"J’ai parlé avec Me Tchoungang. J’ai d’ailleurs été très surpris lorsque j’ai appris les déclarations qu’il est venues faire après, en l’occurrence celles de journalisme de caniveau. J’ai échangé avec lui, il m’a dit: monsieur Zogo, je ne me plains pas, les droits de mon client sont respectés. C’est ce qu’il m’a dit. J’étais donc surpris d’apprendre ses déclarations qui sont venues bien après. D’ailleurs je crois que plus tard au Tribunal militaire, on a eu un échange mais en toute courtoisie", a déclaré Guy Zogo hier soir en direct sur le plateau d'Equinoxe TV.
Lors du point de presse tenu par les avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga, Me Charles Tchougang et son collectif d'avocat avaient littéralement descendu des médias qui couvrent l'évènement depuis son début. Parmi ces médias, Equinoxe Télévision était également visé et particulièrement son journaliste sur place depuis des jours Guy Zogo. Ces derniers n'ont pas perdu du temps à répliquer dans un texte que Boris Bertolt a relayé. Lecture.
« Qui a tué Martinez ZOGO ?
Sur un théâtre d’opérations, le journaliste dispose de plusieurs sources, et c’est la crédibilité d’une source qui lui permet de rendre publique l’information qu’il reçoit. Guy ZOGO ne déroge pas à cette règle. La prise en compte d’un démenti comme l’exige notre déontologie, n’emporte pas vérité absolue, puisqu’il ne s’agit que de la version du mis en cause.
Lorsque le sang de Martinez ZOGO qui n’a bénéficié d’aucune présomption d’innocence jaillit de façon fulgurante au point de tâcher les parements blancs sur les toges noires de certains, Thémis, venant au secours du de cujus, leur fait perdre raison au point où en mondovision ils affirment que leur client, sans qualité aucune, recevait des informations classées secret défense du meurtrier, trahissant ainsi une proximité opérationnelle qui ne peut qu'accréditer les déclarations du Directeur des opérations de la DGRE qui, rompu aux techniques de l’interrogatoire ne saurait être présenté comme un niais qui aurait été manipulé.
Qui a tué Martinez ZOGO? C’est cela la seule préoccupation de Guy ZOGO qui au delà de l’image, continuera de rendre compte. Nous ne tomberons pas dans la fange du déshonneur et de l’abject!
Qui a tué Martinez ZOGO ? Vous ne couperez pas la langue à Guy ZOGO qui ne cessera de poser cette question, pour que des tréfonds du Cameroun, ce cri légitime ne soit pas étouffé. Qui a tué Martinez ZOGO?"