Le président du groupe parlementaire du Social democratic front indique que 22 années du parti politique de Ni John Fru Ndi à l’Assemblée nationale ont été emportées par les flammes.
Dans une interview accordée à notre confrère Mutations, l’Honorable Joseph Banadzem président du groupe parlementaire du Social democratic front (SDF) indique que, l’une des graves conséquences de l’incendie survenu à l’Assemblée nationale le 16 novembre 2017 est la perte de l’histoire de son parti politique. «La vie du SDF au parlement est complètement détruite. Nous y sommes depuis 22 ans et tous nos documents, même le contenu des disques durs des ordinateurs a disparu. Tout ce qui concerne le SDF à l’Assemblée nationale a été brûlé. Ainsi nous sommes dans l’impossibilité et avons des difficultés de dire quelque chose à propos du siège du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée nationale», déclare-t-il dans les colonnes du 20 novembre 2017 de notre confrère.
Parlant de l‘impact de cette perte sur l’avenir du SDF et son fonctionnement au Parlement, l’Honorable déclare «l’impact de ce sinistre est très visible. Nous ne pouvons plus rien faire à l’Assemblée nationale sans un document à l’appui. Nous sommes vraiment dévastés. Le SDF ne dispose plus de rien». Celui dont le bureau fait partie de ceux qui ont été ravagés par les flammes, précise qu’il l’occupait depuis 10 années. Il ajoute que celui-ci contenait des documents précieux que l’opinion ne peut imaginer. «Aller dans les détails pour comprendre ce qu’il y avait dedans ce n’est pas évident», dit-il.
Rappelons que les parlementaires du SDF avaient décidé de boycotter la cérémonie d’ouverture de la session de novembre 2017, qui a eu lieu deux jours avant l’incendie. Après avoir reçu en audience par Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale, ils ont laissé entendre qu’ils allaient reprendre le chemin de l’hémicycle.